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Archives » Shadowrun » Background de Shadowrun » Fonctionnement de la Malaysian Independant Bank
29-08-2010 22:41:16#1
GenoSicKEDIT : Je sais pas pourquoi, je l'avais mis en Source SR4. Je le mets ici à sa place.
...



Décidément, je n'arrive pas à comprendre comme est censé fonctionné la MIB.
Ils ont beau dire qu'elle suit la charia sur la question des intérêts, tout en ayant trouvé un moyen de contourner cette interdiction pour devenir une puissance financière importante, je n'arrive pas à comprendre les détails.

Quelqu'un s'y connaissant mieux pourrait il m'éclairer dans des termes simples pour les nuls ? emb

Merci d'avance !
29-08-2010 23:24:59#2
NMAthLa chariah interdit de prêter de l'argent en faisant payer des intérêts. Les "banques islamiques" proposent à la place ce qu'on a appelé à une époque la location avec option d'achat.

Avec un emprunt "classique" :
- La banque avance l'argent au client.
- Le client dépense l'argent pour acheter une maison, une voiture, une participation majoritaire dans une société, des droits de forage ou que sais-je encore.
- Le client rembourse son emprunt, avec les intérêts, étalé sur une certaine durée.
- Si le client ne rembourse pas l'emprunt, la banque saisit ses avoirs.

Avec la finance islamique, ca se passe ainsi :
- La banque achète la maison, la voiture, la participation majoritaire ou les droits de forage voulu par le client.
- La banque loue ce bien au client.
- A l'issue d'une durée fixée à l'avance, la banque vend le bien au client, pour un montant correspondant à une fraction du prix réel (celui de la dernière mensualité en fait).
- Si le client ne paie pas la location pendant la durée prévue, la banque garde le bien acquis.

Les banques islamiques peuvent ainsi appliquer exactement les mêmes calculs, il n'y a que les termes utilisés qui changent. La seule différence, c'est qu'avec un emprunt classique, on est propriétaire du bien dès le départ, alors que dans la finance islamique, on l'est uniquement au terme du contrat. En toute logique, la banque va demander au client de payer les impôts foncier du terrain par exemple, mais on doit pouvoir quand même échapper à l'imposition du patrimoine par ce biais.
30-08-2010 00:06:11#3
GenoSicKMerci, je savais que je pouvais compter sur toi sur ce coup-là !

En attendant, y a moyen de faire des campagnes entières sur ce "détail" là !
30-08-2010 10:09:58#4
S-S-PMais que se passe t-il en cas de destruction/disparition prématurée de l'objet du prêt ?

Exemple de la voiture.

Avec le système classique :
-Le client contracte un prêt auprès de la banque pour s'acheter une voiture.
-La voiture explose. Le client doit toujours rembourser le prêt (les assurances peuvent alors intervenir mais ça ne change rien à l'affaire).

Avec le système islamique :
-Le client loue une voiture achetée par la banque.
-La voiture explose. Le client est-il jugé responsable de la destruction du bien loué et doit-il le rembourser ?

Autre cas. Une arme à feu.

Avec le système classique :
-Le client contracte un prêt auprès de la banque pour s'acheter une arme à feu.
-L'arme à feu a un problème de fabrication, le coup part tout seul et blesse le client. Le client peut attaquer le vendeur de l'arme à feu en justice.

Avec le système islamique :
-Le client loue une arme à feu achetée par la banque.
-L'arme à feu a un problème de fabrication, le coup part tout seul et blesse le client. Le client peut-il attaquer la banque en justice, et la banque peut-elle se retourner contre le vendeur d'armes ?
30-08-2010 19:40:44#5
NMAthCa dépend si on parle d'un mourabaha ou d'un ijara.
30-08-2010 19:54:21#6
GenoSicKExactement !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Finance_islamique
01-09-2010 12:46:54#7
GuydeIl est possible en droit (français) de faire supporter la charge des risques à un autre que le propriétaire actuel du bien (le seul exemple qui me vient à l'esprit pour l'instant c'est pendant la période entre la conclusion du contrat de vente et la livraison réelle du bien), ça doit donc également être possible dans le cadre de ce genre de contrat.
Ainsi la banque peut prévoir dans le contrat de "location" l'étendue des obligations du client et notamment mettre à sa charge les risques de dégradation ou de destruction du bien. Bien entendu la banque peut en profiter pour lui proposer une assurance spécifique (d'elle-même, d'une filliale, ou d'un partenaire) pour assurer ces risques, avec toutes sortes de clauses sympa dedans...
Après en fonction du droit auquel le contrat sera soumis il y aura tout un tas de mécanismes et de principes différents...
01-09-2010 18:58:10#8
-BS-
NMAth a écrit:

Les banques islamiques peuvent ainsi appliquer exactement les mêmes calculs, il n'y a que les termes utilisés qui changent. La seule différence, c'est qu'avec un emprunt classique, on est propriétaire du bien dès le départ, alors que dans la finance islamique, on l'est uniquement au terme du contrat. En toute logique, la banque va demander au client de payer les impôts foncier du terrain par exemple, mais on doit pouvoir quand même échapper à l'imposition du patrimoine par ce biais.

Comme en utilisant une holding de portage ?
27-02-2011 23:45:26#9
S-S-P
GenoSicK a écrit:

En attendant, y a moyen de faire des campagnes entières sur ce "détail" là !

[trailer LdL 28]J'ai essayé. Pas réussi. Alors j'ai rajouté des autruches.[/trailer LdL 28]
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