| 28-02-2011 20:33:32 | #1 | | Meister | J'ai une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques jours, mais j'ai l'impression qu'il manque quelque chose pour en faire un scenario valable...
Les runners sont appelés sur les lieux d'un accident de la route par M.Johnson, qui les attend sur place. L'accident consiste en une limousine blindée dont la partie passagers est constellée de morceaux de gens. Le conducteur, qui n'a rien à part le choc, dit avoir entendu une explosion à l'arrière, ce qui lui a fait perdre le controle du véhicule qui est allé s'encastrer dans un quelconque élément du décor.
Les victimes sont un M.Johnson de la corpo de l'actuel employeur des runners, et sa secrétaire. Le chauffeur a eu la vie sauve uniquement grâce au blindage de la partie passager.
L'employeur confie l'affaire aux runners, car la victime principale n'était pas censée être déjà rentrée à Seattle, et il pense donc à des complicités internes.
La réalité est bien plus "simple". M.Johnson-victime (appelons le Brett pour simplifier) avait une relation avec une de ses collègues Johnson (disons, Brenda), jusqu'à l'année dernière, lorsque Samantha, la nouvelle secrétaire de Brett, est arrivée. Coup de foudre, chabadabada, et Brett plaque Brenda. Celle-ci le prend très mal, mais ronge son frein, se disant qu'il lui reviendra. Sauf qu'il ne revient pas, et Brenda finit par perdre les pédales.
Une semaine plus tot, Brett est envoyé en mission loin de la ville, et Brenda décide de profiter de l'occasion pour se venger. Elle profite d'un passage sous le bistouri de Samantha (ou fait modifier le planning des actes chirurgicaux, à voir) pour lui faire greffer une bombe corticale réglée pour exploser quand un certain niveau d'hormones sexuelles (besoin d'aide sur ce point là, j'suis nul en bio) est atteint. L'idée étant que Brenda veut tuer à coup sûr les amants lorsque Brett et Samantha se retrouveront après une semaine de séparations, en espérant faire porter le chapeau à une équipe de runners qu'elle aurait employés au retour de Brett pour lui remettre un valise qu'on aurait identifié après coup comme la bombe.
Histoire de ne pas avoir de soucis avec le médecin de la corpo qui a pratiqué l''implantation de la bombe, elle le fait tuer par un runner (ou une taupe dans la corpo) dans un accident de la route le lendemain de l'opération.
Sauf que Brett rentre plus tot que prévu et incognito, seule Samantha étant au courant. Au moment ou les runners arrivent sur les lieux, Brenda n'est même pas au courant que sa vengeance a eu lieu.
L'enquête commence donc avec l'épave et les corps. Les runners finissent par comprendre que l'explosion a eu lieu alors que les deux victimes étaient très proches et potentiellement partiellement nues. Le chauffeur, en bon esclave corpo, n'a pas de visualisation sur la partie passager, il ne peut etre d'aucune aide.
En posant quelques questions - discrètes - à l'entourage de Brett et/ou Samantha, les runners ont ensuite confirmation de leur relation. Le planning de Brett dans les jours précédant sa mort est classé confidentiel, mais il a organisé quelques runs qui peuvent éventuellement lui avoir attiré des ennemis (à définir).
Samantha, elle, n'a rien fait de plus que son job de secrétaire, à part, il y a 5 jours, une opération de routine pour amélioration de cybercortex.
Les collègues de Samantha peuvent dire qu'elle se plaignait de maux de tete depuis son opération, ce que tout le monde a mis sur le compte d'un quelconque stress post-opératoire (alors qu'il s'agissait surtout de la bombe qui prenait de la place).
Le médecin qui a fait l'opération est bizarrement mort le lendemain, ce qui devrait mettre la puce à l'oreille des runners : c'est bien connu que dans le monde du jeu de rôles, aucune mort accidentelle n'est un accident... Et leurs soupçons se font encore plus précis quand m.Johnson leur apprend que ses médecins légistes ont établi que la bombe qui a tué était une bombe corticale implantée dans Samantha.
Et c'est là que je coince : comment mettre les runners sur la piste de Brenda sans tomber dans le classique "leur enquete attire l'attention, et le runner/taupe qui a tué le médecin est envoyé les tuer, mais ils le battent et retrouvent la trace de Brenda"...
Une fois Brenda sur la liste des suspects, les choses deviennent plus simples (elle a un motif et le pouvoir nécessaire), mais faut la trouver... |
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| 28-02-2011 20:45:39 | #2 | | GenoSicK | - Si ils enquêtent sur l'entourage, on peut leur parler d'une liaison potentielle avec Brenda. Ou par des photos, une facture pour un coller qu'ils voient au cou de Brenda, des affaires qui manquent chez Brett, bref, les traces d'une liaison.
- Le runner peut être envoyer pour les mettre sur une fausse piste.
- Ils peuvent être mis sur la piste du runner, mais celui ci a été effacé sur les ordres de Brenda. Ils savent qui est le commanditaire de son assassinat, et donc sans doute de celui de Brett, mais ils ne peuvent pas le prouver.
Le Johnson les paye et les congédie, l'affaire sera gérée en interne, et Brenda sera mutée/rééduquée. Tout est bien qui finit discrètement. |
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| 28-02-2011 22:27:33 | #3 | | manu | A mon humble avis il devrait apparaitre assez vite que l'explosion vient d'une bombe corticale - en toute logique le bas des corps sera en nettement meilleur état que le haut, et les éléments de décor de la imousine seront écrasés contre la carosserie et pas déchiquetés vers l'habitacle.
Bon d'accord si la secrétaire était en train de faire une petite gâterie le Johnson sera plutôt coupé en deux, ce qui montrera bien que c'était la secrétaire qui avait la bombe - alors que si ils étaient en train se rouler un patin la situation est moins claire. |
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| 02-03-2011 18:39:04 | #4 | | Le Dieu Fred | Je t'offre une variante inspirée de ton premier jet :
Les runners sont appelés sur les lieux d'un accident de la route par M.Johnson, qui les attend sur place. L'accident consiste en une limousine blindée dont la partie passagers est constellée de morceaux de gens. Pas de conducteur, lors de l'explosion l'autopilote à perdu le contrôle du véhicule qui est allé s'encastrer dans un quelconque élément du décor.
La victime est la secrétaire de M.Johnson. il y a peut être (à la vue des cheveux sur la lunette arrière une seconde victime mais pas de corps)
L'employeur confie l'affaire aux runners, car la victime principale est sa secrétaire, dans la limousine qu'il comptais utiliser ce soir, et il pense donc à des complicités internes, voir être la vrai cible de l'attentat. En effet, depuis qu'il a doublé Garry, un des autres Johnson de sa boite sur une affaire à Singapour, il s'attend plus ou moins à un retour de flamme, mais là...
La réalité est bien plus "simple". M.Johnson (appelons le Brett pour simplifier) avait une relation avec une de ses collègues Johnson (disons, Brenda), jusqu'à l'année dernière, lorsque Samantha, la nouvelle secrétaire de Brett, est arrivée. Coup de foudre, chabadabada, et Brett plaque Brenda. Celle-ci le prend très mal, mais ronge son frein, se disant qu'il lui reviendra. Sauf qu'il ne revient pas, et Brenda finit par perdre les pédales.
Une semaine plus tôt, Brett est envoyé en mission loin de la ville, et Brenda décide de profiter de l'occasion pour se venger. Elle profite d'un passage sous le bistouri de Samantha (ou fait modifier le planning des actes chirurgicaux, à voir) pour lui faire greffer une bombe corticale réglée pour exploser quand un certain niveau d'exitation sexuelles est atteint. L'idée étant que Brenda veut tuer à coup sûr les amants, en espérant faire porter le chapeau à une équipe de runners qu'elle aurait employés au retour de Brett pour lui remettre un valise qu'on aurait identifié après coup comme la bombe.
Histoire de ne pas avoir de soucis avec le médecin de la corpo qui a pratiqué l''implantation de la bombe, elle le fait tuer par un runner (ou une taupe dans la corpo) dans un accident de la route le lendemain de l'opération.
Sauf que Samantha ne couche avec Brett que pour la promotion canapé, ce que Brett soupçonne un peu, mais ce qu'il ne sais pas c'est qu'elle s'envoie en l'air avec une de ses nouvelles recrues, une fille-rasoir venue d'Europe qui réponds au doux nom de Ginette G2.
Ce sont elles qui se trouvaient dans la limousine, programmée pour rouler doucement dans les beau quartiers de Seattle durant leurs ébats. Ginette à survécu à l'explosion, mais elle à fuis et se planque, croyant que Brett à tout découvert et voulais les tuer toute les deux.
Au moment ou les runners arrivent sur les lieux, Brenda n'est même pas au courant que sa vengeance a eu lieu, du moins en partie.
L'enquête commence donc avec l'épave et le corps. Les runners finissent par comprendre que l'explosion a eu lieu alors que les deux victimes étaient très proches et potentiellement partiellement nues. L'autopilote n'a pas de visualisation sur la partie passager, il ne peut être d'aucune aide, si ce n'est savoir quand le second passager est monté / descendu du véhicule.
En posant quelques questions - discrètes - à l'entourage de Brett et/ou Samantha, les runners ont ensuite confirmation de leur relation. Le planning de Brett dans les jours précédant sa mort est classé confidentiel, mais il a organisé quelques runs qui peuvent éventuellement lui avoir attiré des ennemis (à définir).
Samantha, elle, n'a rien fait de plus que son job de secrétaire, à part, il y a 5 jours, une opération de routine pour amélioration de cybercortex.
Les collègues de Samantha peuvent dire qu'elle se plaignait de maux de tête depuis son opération, ce que tout le monde a mis sur le compte d'un quelconque stress post-opératoire (alors qu'il s'agissait surtout de la bombe qui prenait de la place).
Le médecin qui a fait l'opération est bizarrement mort le lendemain, ce qui devrait mettre la puce à l'oreille des runners : c'est bien connu que dans le monde du jeu de rôles, aucune mort accidentelle n'est un accident... Et leurs soupçons se font encore plus précis quand m.Johnson leur apprend que ses médecins légistes ont établi que la bombe qui a tué était une bombe corticale implantée dans Samantha.
Là je te dis fait les mariner, s'ils on de bonnes idées tant mieux pour eux, sinon d'ici quelques jours Brenda apprends que Brette n'est pas mort et elle va péter un fusible, et le flinguer en pleine "Réunion consacrée à la cohérence à l'échelle du système et à la coopération avec les équipes des U.C.A.S."
du coup elle se fait interner, et ils peuvent se brosser pour la prime de fin de mission, ils n'auront eu que leur avance, ils avaient qu'a se sortir les doigts |
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| 02-03-2011 20:17:04 | #5 | | manu | Par contre j'ai un léger souci : on parle quand même d'une bombe corticale à aire d'effet - qui se range dans la catégorie gros trucs illégaux au possible. Donc pas le gerne de truc qu'un Jhonson fut-il assez haut peut obtenir en claquant des doigts. Le raccordement facétieux pour commander la détonation implique aussi que ce n'est pas le premier toubib venu qui l'a posée non plus. Donc en interne dans la corpo il va ya avoir un tas de traces qui vont pointer vers Brenda, surtout qu'il est à priori facile de déduire que c'était une bombe implantée et de cherche en interne d'ou elle sort.
Ce qui pose d'ailleurs une grosse question : pourquoi engager des runners ? logiquement c'est du ressort de la sécurité de la corpo, voire des flics. Même si le Johson pense que la sécurité de la boite est peut être compromise et ne veut pas les utiliser, logiquement ils seront sur l'affaire. Et là le côte 'tien elle a été opérée la semaine dernière et oh comme c'est bizarre son chirurgien est mort dans la foulée' va ressortir très vite dans leur enquête. Après tout reconstituer l'emploi du temps et voir les gens avec qui la victime est entré en contact qui pourraient avoir un rapport avec la mort, c'est de l'enquêt de police de base. |
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| 03-03-2011 09:46:42 | #6 | | Big_One | Pour ce qui est du "raccordement facétieux", c'est pas si facétieux que ça, il suffit de surveiller les taux hormonaux dans le sang.
Ensuite, il y a sans doute une différence entre les moyens dont disposent le Johnson de Base, et le Johnson qui veut se venger à tout prix. Un personne ayant ses entrées dans une corpo est sans doute la plus à même de mettre la main dessus, voir de faire produire un "prototype expérimental" qui sortira pas dans la nature, non non, promis juré.
On peut engager des runners plutôt que des flics ou la sécurité interne parce que le mec a pas forcément envie que l'affaire ne s'ébruite, genre il voudrait pas que le monde entier soit au courant qu'il tringlait sa secrétaire.
Sinon, plutôt qu'une mort accidentelle du chirurgien, je propose un cancer fulgurant, contracté grâce à une bonne couche de mutagène badigeonné sur le clavier de son poste de travail. Je trouve que ça fait plus cyberpunk :P |
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| 03-03-2011 10:44:54 | #7 | | Carmody | Personnellement je comprend bien pourquoi le johnson veut employer des runners. Cela dit il n'empêchera pas la sécurité interne de faire aussi son enquête. Cela sera d'ailleurs intéressant, ils pourront mettre des bâtons dans les roues des runners, les soupçonner ("c'est qui ces gens qui trainent autour du lieu du crime ?", "un criminel revient toujours sur les lieux du crime", "donc ils doivent être impliqués !", niark niark) |
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| 03-03-2011 13:08:26 | #8 | | Dahrken | Big_One a écrit:
Pour ce qui est du "raccordement facétieux", c'est pas si facétieux que ça, il suffit de surveiller les taux hormonaux dans le sang.:P
Là on a une bombe corticale tout sauf standard (si le moniteur est intégré), ou alors implanter aussi un système de monitoring connecté en filaire ou wifi. Dans les deux cas on a quand même un truc passablement spécifique - le "prototype expérimental" de Big_One - donc fabriqué sur commande, implanté avec un protocole opératoire plutôt inhabituel pour une bombe corticale "classique".
En prime l'implantation de quelques centaines de grammes d'explosifs à haute performance dans la boîte crânienne sans endommager le porteur est une procédure lourde, qui demande vraisemblablement plusieurs jours de récupération et donc aura du mal à être proportionnée à l'opération "officielle" subie par sa porteuse.
Tout ça laisse pas mal de traces internes à la corpo qu'il faudra effacer, faire assassiner le chirurgien n'y suffira pas et de loin.
A ce compte là il serait plus simple de "réparer" un implant mammaire "défectueux" avec un explosif gélifié, un détonateur wifi et d'injecter une petite puce RFID avec monitoring des taux hormonaux pour envoyer le signal. |
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| 03-03-2011 14:23:22 | #9 | | Big_One | Dahrken a écrit:
A ce compte là il serait plus simple de "réparer" un implant mammaire "défectueux" avec un explosif gélifié, un détonateur wifi et d'injecter une petite puce RFID avec monitoring des taux hormonaux pour envoyer le signal.
L'expression "bombe sexuelle" prend alors tout son sens. |
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| 03-03-2011 21:12:23 | #10 | | S-S-P | Dahrken a écrit:
Là on a une bombe corticale tout sauf standard (si le moniteur est intégré), ou alors implanter aussi un système de monitoring connecté en filaire ou wifi. Dans les deux cas on a quand même un truc passablement spécifique - le "prototype expérimental" de Big_One - donc fabriqué sur commande, implanté avec un protocole opératoire plutôt inhabituel pour une bombe corticale "classique".
En prime l'implantation de quelques centaines de grammes d'explosifs à haute performance dans la boîte crânienne sans endommager le porteur est une procédure lourde, qui demande vraisemblablement plusieurs jours de récupération et donc aura du mal à être proportionnée à l'opération "officielle" subie par sa porteuse.
Je ne suis pas d'accord. Une bombe cortical, c'est super simple dans le principe : une petite boîboîte scellée contenant quelques dizaines de grammes (voir moins) d'explosifs concentrés, quelques capteurs (pour repérer les tentatives d'extraction), et un détonateur. Le détonateur pouvant être relié à ce que l'on veut : un commlink, un téléphone satellite, un biomoniteur, etc... Autrement dit, c'est en deux parties : la partie "boom" illégale et difficile à trouver, et la partie "commande", légale car utilisée pour d'autres applications : genre une surveillance du taux d'excitation peut aussi être utilisée pour contrôler l'injection de calmants aux criminels sexuels, aux prisonniers, au bétail et aux adolescents dont on veut garantir la virginité.
Ensuite, l'opération parait simple : il suffit de découper le crâne à la scie sauteuse, de faire un trou à la cuillère dans la cervelle en visant les zones du cerveau pas utilisées (la zone morte), de fixer la bombe avec du mastic de plomberie, puis de tout reboucher en recollant à la superglue. Pas besoin de médecin, un bon artisan suffit. Ou un autodoc peut faire la même chose avec des nanotechnologies. Ou vu que c'est une bombe à effet de zone, on peut la mettre autre part que dans la tête. Ou alors on utilise une bombe corticale déguisée en datajack. |
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| 04-03-2011 00:06:40 | #11 | | manu | On parle quand même d'un truc grosso modo de la taille d'une grenade au vu des effets, c'est pas juste un petit pois (qui suffit en version de base, vu que l'explosion est gentiment confinée par le crâne et que le creveu n'est pas précisément un organe solide). Donc pour caser ça sans cochonner des morceaux qui se remarquent, ça n'est pas simple.
Pour quoi c'est faire le plus simple serait de prendre un explosif solide et assez résistant et de purement et simplement remplacer des bouts du crâne avec. C'est sûr on perd en fragmentation mais on y gagne en soufle vu qu'il ne faut pas casser le crâne. Et ça simplifie vachement la pose.
Par contre pour la commande ajustée à l'excitation sexuelle, ce n'est pas très simple vu qu'il faut paramétrer en fonction du sujet : le but est que ça soit sûr d'exploser quand elle est avec son chéri, mais pas quand elle flashe sur un chippendale pendant une virée entre filles. Donc ça suppose d'étalonner un profil pour bien caler le réglage. Et encore, je ne crois pas qu'il soit vraiment possible de distinguer si elle prend son pied avec Brent ou avec son petit canard qui vibre.
Je ne dit pas que c'est impossible, mais en faisant ces conneries, Brenda a toutes les chances d'allumer pas mal de drapeaux rouges dans les contrôles internes destinés à verifier que les équipes black ops ne profitent pas de leur niveau de secret pour se beurrer les épinards sur le dos de la maison mère. |
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| 04-03-2011 10:18:12 | #12 | | Big_One | Effectivement, ça demande une bonne connaissance de la chimie interne de la personne. Mais je trouverais pas déconnant que les corpo slave soient constamment bio-monitorés sous toutes les coutures, et qu'ils disposent donc d'un volumes conséquent de données.
Quand tu investis quelques dizaines de milliers de nuyens en implants divers, tu surveille un minimum ton investissement, non ?
Tu peux aussi dire que le moniteur doit repérer excitation sexuelle ET proximité d'un objet du mec, genre son commlink. Et manque de bol, il l'avait bêtement oublié dans sa voiture ce jour là.
Quand à la taille de la bombe, elle doit vraiment augmenter ? Il suffirait pas d'utiliser une explosif plus puissant, et un revêtement plus solide, histoire d'en faire des shrapnels ?
Quoi que j'aimais bien le concept de boob-bomb. |
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| 04-03-2011 13:21:36 | #13 | | Dahrken | Big_One a écrit:
Quand tu investis quelques dizaines de milliers de nuyens en implants divers, tu surveille un minimum ton investissement, non ?
Sauf que là on parle d'une secrétaire, pas d'un cyberzombie, d'un super agent ou autre farcis aux implants. On va fourrer quoi dans une secrétaire ? Un datajack, un régulateur de sommeil, éventuellement un coprocesseur d'attention ou un filtre mémoriel, plus ne servirait à rien, et le coût de ce genre de package ne justifie pas le prix d'un monitoring intensif H24.
Pour ce qui est de la taille de la bombe, utiliser des explosifs plus puissants - des trucs genre octonitrocubane par exemple - bute sur au moins deux problèmes : ce genre de machins coûtent fréquemment une fortune parce qu'ils sont quasiment fabriqués en labo et souvent sur commande uniquement, il est donc difficile de se les procurer discrètement, et le savoir-faire pour les mettre en oeuvre correctement (genre comment les modeler sans qu'ils te pètent à la gueule, ou quel type de détonateur utiliser) n'est pas vraiment de notoriété publique. Mettre une coque pour avoir du schrapnel plutôt que du souffle augmentera aussi le volume de la bombe, neutralisant le gain de taille que pourrait t'apporter un explosif puissant
Il y a plusieurs points fondamentaux qui barrent en couille dans le scénario imaginé par Brenda.
- l'examen de la scène du crime révèlerait à peu près infailliblement que l'explosion venait d'une bombe corticale et pas de la valise
- une procédure chirurgicale dans une clinique corpo implique une forte traçabilité et plus de personnes que le seul chirurgien, genre un anesthésiste et probablement plusieurs infirmières pour préparer la patiente... S'assurer la coopération, puis faire disparaître tout ça en étant sûr de ne pas laisser de traces qui risquent de t'incriminer paraît assez peu concevable.
Un dernier truc auquel je repense : l'implantation d'une bombe corticale "de zone" implique à peu près certainement de raser une partie du crâne pour éviter de se retrouver avec des cheveux dans le champ opératoire, la pauvre Brenda serait quand même assez étonnée de se réveiller avec une autoroute à la tondeuse et une suture toute fraîche sur le crâne... On peut éventuellement envisager comme le suggère S-S-P de tourner cette difficulté à l'aide de nanites chirurgicaux mais vu le prix que coûtent ces petites bestioles, dans une clinique corpo leur utilisation sera suivie de très près, ce n'est pas un truc que le chirurgien va pouvoir sortir au black pour les envoyer bosser incognito dans une patiente. |
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| 04-03-2011 16:39:23 | #14 | | Guyde | On peut aussi imaginer que Brenda était légèrement accro aux implants et qu'elle a tenu à profiter de ce check up pour se faire poser un nouveau datajack trop flashouille/mode de chez Horizon que le (Doc ou commanditaire) s'est donc procuré en parallèle et qu'il a pu modifier en y ajoutant la bombe corticale et en l'emballant joliment pour que ça ne se voit pas trop et passe pour un datalock ou un implant de mémoire supplémentaire... |
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| 04-03-2011 16:48:37 | #15 | | Max Anderson | Ca dépend aussi de comment on conçoit l'univers. Il faut prendre en compte le fait que la chirurgie a énormément évolué, les explosifs aussi, probablement, et que la pose de nombreux implants, y compris cérébraux, est vu comme une opération de routine (j'imagine pour ma part qu'on peut se faire implanter un datajack en une heure dans un mall, par exemple).
Ce n'est donc pas forcément si "irréaliste" que ça considérant le monde de Shadowrun. Evidemment, ça variera aussi en fonction du MJ et de l'omniprésence ou non du cyber dans la société. |
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| 04-03-2011 19:15:37 | #16 | | Dahrken | Guyde a écrit:
On peut aussi imaginer que Brenda était légèrement accro aux implants et qu'elle a tenu à profiter de ce check up pour se faire poser un nouveau datajack trop flashouille/mode de chez Horizon que le (Doc ou commanditaire) s'est donc procuré en parallèle et qu'il a pu modifier en y ajoutant la bombe corticale et en l'emballant joliment pour que ça ne se voit pas trop et passe pour un datalock ou un implant de mémoire supplémentaire...
Trop petits. N'oubliez pas que le truc doit exploser assez violemment pour avoir assez d'énergie résiduelle et d'éclats après avoir détruit le crâne de sa porteuse pour tuer de manière à peu près fiable un type qui pourrait être protégé par le corps de mademoiselle - suivant leurs positions au moment crucial. Et pour ça pas de miracle, il faut un minimum de volume.
Vous vous souvenez du dessin du bazar dans je ne sais plus quel supplément SR2 ou SR3 (Cybertechnology je crois) ? On voyait le crâne ouvert, avec trois plaques de la taille de la main, assez épaisses, glissées sur les côtés et à l'arrière entre l'os et le cerveau... |
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| 05-03-2011 12:34:51 | #17 | | Le Dieu Fred | on peux aussi se souvenir que les bombes corticales font partie des "implants mystérieux" qu'un PJ peux s'être fait implanter sans en avoir connaissance.
ces implants existent dans la gamme SR4, et sont tellement peu invasifs qu'ils ne coutent quasi rien en essence. Par conséquent oui on peux envisager que les plus gros d'entre eux, ceux à aire d'effet, ne soient pas plus gros qu'un œuf de caille.
Et je ne vois pas ce qui empêcherais un Johnson de s'en faire fournir, après tout c'est juste un très bon face avec de gros contacts corpos...
Pour ce qui est de "maquiller" l'opération, il suffit d'avoir implanté la bombe dans l'implant que la cible compte se faire poser, un nouveau comlink par exemple, et le tour est joué. Seul le chirurgien corrompu seras au courant, et il aura un accident.
Par contre c'est vrai que j'avais pas bien compris le coup de la mallette. |
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| 05-03-2011 23:03:08 | #18 | | manu | A mon avis et pour les liquider tous le deux en trai nde faire des galipettes il ya vachement plus simple et discret : à supposer qu'ils en utilisent, passer par un bon cambriolo (ou pickpocket) pour remplacer les préservatifs par des du même modèle mais traités sur les deux faces avec une toxine de contact. Simple, efficace, élégant et avec beaucoup moins de traces....
Pour en revenir à la bombe corticale, il faut vraiment une coincidence du genre hautement improbable (parce que bon, une secrétaire fut-elle de haut vol ne vas pas changer ses implants cérébraux comme son vernis à ongles....) qu'elle ait justement décidé de ce faire poser un implant cérébral pile poil au moment ou Brenda veut lui faire la peau. C'est quand même vachement du bol je trouve...
Et le truc n'est pas qu'il est impossible pour un Johnson corpo de niveau raisonnable de se procurer une bombe corticale et de la faire poser : c'est de le faire sans que personne ne sache qui l'a fait. Surtout avec un nettoyage aussi grossier qu'en buttant le chirurgien dans la foulée (et probablement le staff médical, parce qu'une bombe corticale est à priori assez difificle à confondre avec des implants standards comme ils en voient passer régulièrement).
Donc on a une soit-disant Johnson pro de haut vol des manips aussi illégales que déniables qui laisse une trace façon gamin qui étale des barbouilles de confiture du placard jusqu'à sa chambre. J'espère pour sa boite qu'elle est un poil plus douée que ça, sinon elle leur aura couté cher en procès perdus... |
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| 02-04-2011 00:31:54 | #19 | | Random | Sinon au lieu de l'implant cortical, on lui pose un stérilet du futur (je ne sais ps quels sont les nouveaux moyens contraceptifs de l'époque)
Ou on profite d'une opération d'un kyste ovarien pour lui greffer des ovaires explosifs.
Bref, le bidule est équipé d'un dispositif biométrique qui fait qu'il n'explosera qu'en "présence" de l'ADN de la cible. |
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