| 16-03-2012 20:09:58 | #1 | |
| Jazz | Voila, le monde de Shadowrun est vaste, et mon envie de les "globettroteriser" un peu me travaille... beaucoup. Cependant, d'après ce que j'ai compris, la sécurité aux aéroports est draconienne... Mon équipe est encore jeune, elle n'a pas trop les moyens de se faire internationales (il n'ont pas encore bossé pour une AA). Les rendre tricards à Seattle, comme je lisait dans un autre sujet, ne me pose pas tant de problèmes que ça. j'aimerais surtout savoir comment faire bouger mon rigger (gros van, gros drones, paralysé & co) et mon adepte pistolero (ex-terroriste de l'ira, voyez la comme une mini-carmen mac callum avec des grenades et une combi optique). Les autres me parraisent plus facilement bougeables (un techno japonais, un mage ecossais nain, un face amnésique +/- ex-corpo). Quels sont les dispositions particulières que devront prendre mes personages ? A quoi doivent t'il s'attendre ? Je vais faire Seattle -> HK. Vous auriez des conseils simples, histoire qu'ils comprennent bien les problèmes (en gros, siouplait aidez moi a préparer mes deux prochaines scéances j'ai un blanc  ) | |
| 16-03-2012 21:01:54 | #2 | |
| neko.miaou | Doivent t'ils absolument passer par l'aéroport? Il y as un port à Seattle, et il y sans doute très largement moyen de ce planquer discretos dans un container, voir même avec le matos du rigger (moyennant éventuellement quelques nuyens a un fixer/contrebandier/marin/autres). Bien sur, le voyage sera plus long (voir beaucoup plus long), mais si le temps n'est pas un facteur critique.... Et avec un ex terroriste de l'IRA (surtout flaggué comme tel dans les bases de données internationale), le fait de se pointer gentiment à l'aéroport est juste inenvisageable, à moins de jet privé et de gros contacts..... | |
| 16-03-2012 21:20:48 | #3 | |
| ChatNoir | Ex de l'IRA, il doit avoir des contacts qui connaissent des gens qui font de la contrebande (personnes, armes, etc). Pareil pour le rigger, il n'a pas des contacts dans le business du transport ? | |
| 16-03-2012 21:54:52 | #4 | |
| chromed.acc | les 9x9 ont besoin d'un formateur en guérilla urbaine . hors un des menbres des 9x9 à des bon contact avec un ancien du groupe anarchiste croix noire et ex sympathisant de l'IRA . ce dernier prend contact avec les runners . l'embarquement ce fera grâce à un vol humanitaire, du type gros porteur preter par un gouvernement sympathisant de l'ONG croix noirs dont le but théorique et de fournir de l’équipement médical au barrens de konlown ( et profitera pour une rayon x du statut de valise diplomatique pour éviter les fouilles) . biensur les runner feront parti du colis | |
| 16-03-2012 23:17:56 | #5 | |
| Jazz | Bah, bloquez par sur l'IRA, il a réussi à s'en faire des ennemis. Il est à la fois flaggé par le Tir et l'IRA (qui dans mon SR sont des opposants violents de type "l'irlande aux irlandais non-éveillés"). Il viens de se faire opérer d'une corticale, le rigger l'ayant déclanchée avec un scan toute fréquence trop puissant, dans la grande tradition de SR version SNES Mon rigger est du genre rigging++/hacking+/logistique solo/groupe. C'est pas un agressif mais il a été ancien milo. Il a pas de très très bon contact en log. C'est surtout casses et compagnies. Je vais leur suggérer l'AMTRAK vers les territoires indiens puis l'avion, parce que le bateau vers HK, ca fait loin, non ? Quoique... Je sais pas trop à quoi ils peuvent s'attendre au niveau des douanes. HK pour mon nain écossais mago ex-triades (c'est ça de jouer avec des trentenaires, ils veulent plus jouer des momes ), ça va lui faire drôle à lui aussi.C'est bien ton truc chromed.acc. Le pb, c'est pour revenir à Seattle. Ceci dit, ça fait déja un aller simple pas mal. | |
| 17-03-2012 01:28:19 | #6 | |
| NMAth | En admettant que le FBI soit au courant, je ne suis pas sûr que la mention "ancien membre de l'IRA, mais ils sont fâchés" dans un dossier facilite vraiment l'embarquement sur un vol international  Il y a trois choses qui sont contrôlés pour embarquer sur un vol international : l'identité, le corps et les bagages. Pour l'essentiel, la sécurité de l'aéroport les contrôle au départ, et les douanes les contrôlent à l'arrivée. Les autorités du pays de départ peuvent parfois effectuer des contrôles au départ, pour empêcher un criminel en fuite de quitter le pays, ou lutter contre le trafic de drogues. Mais la majorité du temps, elles comptent sur le fait que la sécurité de l'aéroport les préviendra. Il est important de remarquer que la sécurité de l'aéroport n'est pas la police. Ils ne sont pas là pour appliquer la loi, ils sont là pour appliquer les règles de sécurité aérienne. Les renforts osseux en titane sont peut-être illégaux, ca n'est pas leur problème. Et vous pouvez être un ouvrier du bâtiment, dument habilité à acheter, transporter et manipuler des explosifs, vous ne pourrez pas en embarquer à bord d'un avion. De nos jours, on peut laisser embarquer une personne sous le coup d'un mandat d'arrêt international, mais pas quelqu'un qui est sur la no-fly list parce qu'il fréquente une mosquée intégriste. Dans la pratique, il y a un système d'alerte qui va prévenir les autorités si le nom d'une personne recherchée apparaît. Il est aussi important de noter que la sécurité de l'aéroport n'est pas sensé avoir accès à tous les fichiers de police du pays. Ils vont avoir la liste des personnes les plus recherchés et celles des mandats internationaux (comme n'importe qui avec une connexion Internet, c'est sur le site du FBI et d'Interpol). A l'arrivée, la douane devrait vérifier que le passager n'est pas déjà connu de la police ou de la justice locale. Tant que c'est leur première visite, ça ne devrait pas être un problème. Pour le voyage de retour par contre... A Shadowrun, on peut partir du principe que tous les PJ devraient pouvoir obtenir des faux documents d'identité pour voyager. Certes, on peut prendre des empreintes biométriques pour aller chercher dans les bases de données. On peut oublier la rétine, il y a trop de gens qui ont des yeux cyber. Les empreintes digitales ou palmaires peuvent encore servir, les main cyber restant quand même peu fréquentes. La reconnaissance faciale devrait être le moyen le plus courant (et le plus discret à mettre en œuvre). On touche là à un grand problème de Shadowrun : si le MJ veut jouer dans un monde Orwellien, où la technologie permet un flicage absolu, le métier de shadowrunner devient impossible. Personnellement, pour garder un environnement jouable et que les fausses SIN puissent marcher comme elles sont sensées le faire, je considère que la généralisation des implants et de la chirurgie esthétique, et quelques lois sur le drois de l'Homme ont mis un cout d'arrêt à la biométrie de masse (et puis c'est bien connu que les orks se ressemblent tous...). Et donc, la sécurité de l'aéroport va pouvoir vérifier si le visage des passagers ne correspond pas au dernier visage connu d'un petite liste de personnes recherchées et de terroristes connus, mais pas plus. Si un PJ est dans une liste de ce genre, il est temps qu'il prenne sa retraite. Pour les implants, il paraît assez évident qu'on ne va pas laisser embarquer quelqu'un à bord d'un avion avec des griffes rétractiles ou une mitraillette implantée. Le problème, c'est que la majorité des joueurs ne se posent jamais ce genre de question avant, et que c'est parfois compliquer de laisser un PJ sur le carreau pour un simple voyage en avion. Dans certains cas, le MJ peut toujours obliger le PJ concerné à passer chez un chirurgien pour se faire retirer les implants problématiques (il faut prendre ça comme une évolution du personnage vers plus de professionnalisme !). On peut aussi imaginer que ce genre d'implants inclut un système de sécurité qui permet de bloquer mécaniquement l'implant pendant la durée du voyage, même si ça n'est pas forcément crédible. Pour les implants illégaux mais qui ne présentent pas une menace directe, j'ai tendance à considérer que l'interdiction est surtout une interdiction d'achat et de pose, plus qu'une alarme qui vous accompagne dans tous vos déplacements. Pour le bioware et même certain cyberware, on peut même considérer que ni la sécurité d'un aéroport ni les douanes n'ont de toute façon pas des spécialistes capables d'identifier la nature exacte de tel ou tel implant qui apparaît sur le scanner. A mon avis, être trop chiant sur les implants, ça crée un déséquilibre à l'avantage des éveillées que je ne souhaite pas pour ma part. Si on laisse embarquer des gens qui lancent des boules de feu dans les avions, je ne vois pas pourquoi on s'embêterait avec des implants. Pour le bagages, je me permet par contre d'être difficile. Pas de problème pour les armures, il y a suffisamment de pays dangereux dans le monde pour que la sécurité d'aéroport ne s'étonne d'en voir dans les bagages. Pour les armes en revanche, si ça n'est pas un pistolet en matériaux composites spécialement prévu pour, il faut tout laisser à la maison. J'aime bien jouer la phase où les PJ doivent utiliser leurs réseaux de contacts pour trouver un ami d'ami sur place, plus ou moins digne de confiance. Ça peut aussi être l'employeur qui donne une adresse. Le rendez-vous donne l'occasion de poser une ambiance dans la ville où ils arrivent, plutôt que de foncer directement sur la cible. Ça permet aussi d’augmenter la difficulté, ou de stresser un peu les PJ quand ils n'ont que trois pistolets pour se défendre, en attendant que le reste de la commande soit livré. Et en plus, ça donne tout son intérêt à la compétence Armurerie pour vérifier l'état des armes et monter les accessoires. Je sais qu'il existe une catégorie de joueurs qui chouinent quand ils n'ont pas leur fusil de précision customisé chargé aux balles APDS ou leur drone aérien avec un minigun en tourelle. Mais quand je suis le MJ, je fais comme je veux. | |
| 17-03-2012 20:59:07 | #7 | |
| Jazz | NMath, ça marche pareil, les douanes en bateau cargo, genre NAO <-> HK ? | |
| 17-03-2012 22:30:12 | #8 | |
| NMAth | Il n'y a pas actuellement de mesures de sécurité particulières pour embarquer sur un bateau de croisière ou un navire marchand. On considère qu'il n'y a pas de danger particulier, ou en tout cas pas un danger aussi important que pour un avion. Les seuls contrôles auxquels le voyageur doit s'attendre sont juste ceux des douanes à l'arrivée dans les ports, avec sans doute seulement un contrôle d'identité basique. Dans certains pays, il peut y avoir un chien ou un renifleur électronique (soyons moderne) pour vérifier que les marins et les passager ne fassent pas passer de la drogue. Mais les douaniers des zones portuaires ont déjà beaucoup de travail avec les conteneurs qui sont débarqués des navires, sans devoir s'occuper des marins. Pour ceux qui craignent les voyages à fond de cale, de nos jours, il est assez fréquent de trouver des navires marchands qui sont équipés de cabines supplémentaires pour accueillir des passagers en plus de l'équipage. C'est suffisamment courant pour pouvoir choisir un voyage sur une liaison régulière directement sur un site web. Par contre, il faut prévoir au moins deux semaines de mer pour aller de la côte ouest d'Amérique du nord à Hong Kong, et le prix est plus élevé que pour un vol aérien. Mais contrairement à l'avion, on peut embarquer sans trop de problème une centaine de kilos d'équipement. Pour une voiture, par contre, il faudrait payer le transport en conteneur au tarif normal, et sans doute passer. | |
| 18-03-2012 19:16:40 | #9 | |
| Blade | Ca a déjà été discuté récemment sur le forum dans ce sujet. Il y a régulièrement des gens qui ont besoin de transférer illégalement du matériel d'un pays à l'autre. Il y a donc des gens qui procurent ce genre de service, pour un certain prix. Le moyen le plus simple de gérer est donc de considérer qu'avec les bons contacts, les PJs ont juste à payer un certain montant pour récupérer leur matériel, voire se faire transporter. Le prix dépendra de la dangerosité et de l'importance de la tâche ainsi que du délai requis. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un prix quelque part dans un livre officiel pour ce genre de service. | |