| mog | L'impression de tomber, tout le temps, toujours. L'impression d'attendre le choc avec le sol, le moment salvateur où toute l'angoisse de la chute prendra fin. Le moment où la mort le prendra dans ses bras, froids? Chauds? Il ne le sait pas, il a juste besoin d'un contact, de ne pas se sentir seul.
Plus bas, une lumière aveuglante, qui monte. Ou est-ce lui qui descend?
Il étouffe, mais se réveille. La lumière lui brûle les yeux, l'air les poumons. Chaque respiration est une douleur atroce. Il ferme les yeux et voit des visages tordus de douleurs qui l'implore de les épargner, mais c'était trop facile, trop facile de ne pas se battre pour sa vie. Le sang recouvrant ses mains, son visage, tout son corps.
Il réouvre les yeux, il se réhabitue à la lumière. Où est-il? Sa chambre, son lit.
Il revient à ses esprits, un regard sur l'écran qui s'affiche sur sa rétine lui indique un état critique. Même son biomoniteur se demande comment il fait pour tenir debout.
Les évènements de la veille lui reviennent en ville. La bête avait gagné, elle avait assouvi son besoin de sang, elle était encore forte, il lui fallait encore plus, de la souffrance, des cris des pleurs, ce sentiment de puissance.
Passons sur le HFN, pour voir ce qui l'attendait.
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Ce connard a essayé de me tuer, de me faire perdre le peu d'humanité qui me rrestait. Et Syst qu était au main de la police? Pourquoi? Il va me vendre, j'en suis sur. Je ne peux faire confiance à personne dans cette équipe. Baltar choisira surement le coté avec le moins d'emmerdes, et Myo était revenue différente, je le sais.
Je peux pas me faire arrêter comme ça, je peux pas finir sur un crime sans but. Un crime non voulu, une boucherie gratuite.
En tout cas, John et Syst allait payer, l'un d'avoir essayé les pires chose possibles sur mon corps et le dernier car il parlera j'en suis sûr. C'est donc lui ou moi.
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Prenons le sous marin, pour refaire mon stock d'explosifs. Ils veulent voir ce que c'est qu'un fou furieux, ça va être la cas. Mais cette fois, ce ne sera pas à l'aveuglette, cette fois ce sera réfléchi. Et à coté de ça, l'escapade de la nuit dernière sera juste une fête qui a mal tourné.
Du sang, des cris, de la douleur....
En tout cas, j'ai sufisamment piégé leur appart pour réduire l'immeuble en cendres. Ils se souviendront de moi. Voila, voila pourquoi, ce dernier acte sera important. Pour le souvenir, pour ne pas être l'un d'entre eux. Un anonyme de plus tué par un héros trahi. Ma cause est bonne, ma cause est juste.
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Merde, les flics. Et il débarquent en force. Merde, j'ai été négligeant. L'excitation? La peur? Ou bien le fait que je ne sois plus mu que par la volonté?
Pas de grand acte pour moi ce soir, mais je ne partirais pas sans me battre, sans leur laisser le souvenir. C'est ça, le souvenir.
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La balle traverse la tête en passant par l'oeil, il ressent chaque millimètre de chair, d'os, de lui-même déchiré par la douleur. Mais ce n'est plus lui, c'est la bête qui se meut, cherchant une dernière victime. Cette fois ci, les rafales lui brisent les deux genoux, son bras gauche est arraché par les impacts, la douleur n'arrive plus au cerveau. Son corps chute, toujours, longue chute vers l'inconnu. Et là aussi la lumière éblouissante, belle, chaude. Elle monte et l'engloutit........
[je suis pas super content du bouzin final que ça donne, mais j'aurais au moins essayé. Des avis constructifs, des conseils seront les bienvenus pour écrire mieux! Merci. ] |