La tradition urbaine

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Une nouvelle tradition magique pour SR4.

Concept

Le mana et le plan astral sont affectés par la réalité et surtout par la métahumanité. Dans les villes, la forte concentration de la population a créé une sorte « d’Esprit » de la ville. Grâce à la connaissance de la ville, tant sur le plan physique qu’astral, et à une relation privilégiée avec cette « force spirituelle », les initiés peuvent manipuler le mana.

Combat : Gardien

Détection : Bêtes

Santé : Homme

Illusion : Guide

Manipulation : Artisan

Drain : Volonté + Intuition

Note : La tradition urbaine utilise la Possession.

Cette étrange tradition est née dans différents plex du monde. Elle est apparue dans les rangs de magiciens autodidactes qui n’ont accès ni aux ressources et techniques scientifiques des hermétiques, ni à la tradition des chamans et consorts.
Après plusieurs générations de pratique empirique et intuitive, certains se sont imprégnés d’éléments d’autres traditions pour affiner leur vision de la magie et la partager avec d’autres. A partir de la théorie qui veut que l’inconscient collectif influe sur le mana et l’espace astral, de l’existence avérée d’esprits et de totems et de leur pratique instinctive, ils ont posé l’idée que les villes, sous l’influence du mana modifié par leurs populations et croyances, ont développés une forme « d’Esprit ». Pas au sens d’esprit libre ou même d’être conscient, mais plutôt comme on parle de l’esprit d’un siècle, d’une époque. Dans ce contexte les sorciers urbains, comme ils aiment se nommer, peuvent faire de la magie grâce à la compréhension de cet Esprit qui leur permet de « sentir » le mana local et l’influencer selon leurs besoins.

Cette tradition insiste particulièrement sur la connaissance de la ville en tant que concept et mais aussi de la ville en tant qu’endroit, où ils vivent et pratiquent leur art. Ils en connaissent le plan physique comme astral, faisant un grand usage de ce dernier pour découvrir la vraie nature de leur environnement. Ils voient les esprits invoqués ou liés comme des émanations locale de l’Esprit de la ville, des fantômes ou la concrétisation magique de croyances et autres légendes urbaines fortement ancrées dans l’inconscient collectif. En entrant en communion avec eux ils deviennent un pont entre les hommes et la ville.

D’autre part chaque sorcier développe une relation personnelle avec l’Esprit qui prend la forme d’un esprit mentor qui aide structurer la magie de l’éveillé. Les totems animaux urbains, comme Araignée, Chien, Chat ou Rat, mais aussi Crocodile dans les zones tropicales, sont monnaie courante. Des totems plus anthropomorphes comme la Sombre Déesse, l’Escroc ou l’Artificier sont aussi très prisés. A l’inverse la connaissance théorique ou traditionnelle de la magie importe peu, l’accent étant plus mis sur le comment que le pourquoi.

A cause du manque de ressource et d’ancienneté, cette nouvelle tradition encore balbutiante donne naissance a des magiciens souvent plus polyvalents que puissants. Trouver un maître pour s’initier et apprendre une métamagie est difficile. Ceux qui ont développés de tels pouvoirs sont des autodidactes qui ont du mal à partager leur expérience. Pour cette raison un nombre important de sorciers cherchent le concours et les lumières d’esprits libres. Et pour peut que ces derniers sachent jouer de cette mystique et se présenter comme des serviteurs de la ville, les apprentis n’hésiterons pas à se placer à leur service.

Le principal problème reste quand un urbain quitte sa ville. La perte de repères entraîne souvent une perte de pouvoir. Heureusement toutes les villes se ressemblent quelque part et l’apprentissage est plus facile avec l’expérience. Reste qu’en milieu rural rares sont ceux à être capables de quoi que ce soit.

Cette tradition relativement récente (on retrouve sa trace pour la première foi dans les années 2050) a connu un gain d’attention lors du passage de la comète de Halley lorsque la GRIME mit la théorie de l’influence de l’inconscient collectif sur le mana sur le devant de la scène. Si elle provoque le mépris de nombreuses traditions, que ce soit par manque de paradigme clair ou de tradition stable, elle soulève aussi de nombreuses questions. En effet, elle est apparue à peu près au même moment dans plusieurs grandes agglomérations très éloignées et a rapidement créé un réseau de magiciens jusque-là laissés pour compte. Ceci, associé à leur mystique et autre récits de contact avec l’Esprit de la Ville, a fait naître nombre d’analyses sur ce phénomène étrange, sans qu’aucune ne soit concluante.


Je tiens à remercier les membres des Shadowforums qui m’ont donné avis et conseils pour créer cette tradition, notamment Nicky pour le recadrage urbain.
Si vous souhaitez en parler, poser des questions ou livrer votre avis, rendez-vous ici.




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