Titre : Shadowrun

Plate-forme : Sega Mega-CD

Date in-game du jeu : Années 2050.

Développeur : Group SNE

Editeur : Compile

Date de sortie : Février 1996

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Présentation

Troisième adaptation de Shadowrun en jeu vidéo, celle-ci n’est sortie qu’au Japon. Il s’agit d’un style de jeu d’aventure d’un style assez courant dans ce pays mais très peu exporté : la scène actuelle y est représentée via une image et les interactions possibles (regarder, parler, etc.) sont listés à côté.

Le jeu change de perspective lors du combat ou de certaines phases d’exploration, passant alors en vue de dessus en temps réel pour l’exploration et en tour par tour pour le combat.

Le jeu est découpé en chapitres, chacun correspondant à une mission différente pour l’équipe de runners dirigée par le joueur.

Aucune traduction, officielle ou amateur, n’a, à ce jour, été publiée.

L’intrigue

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Le joueur incarne un groupe de Shadowrunners à Tokyo. L’équipe est composée de Rikudo, un samourai des rues, Mao une chamane, D-Head un decker elfe et Shiun un ancien corpo reconverti en samourai des rues.

Chaque chapitre du jeu correspond à une mission, depuis la rencontre avec le Johnson jusqu’au paiement et aux dépenses qui s’ensuivent.

Les runners se retrouveront ainsi sur la piste d’un mystérieux tueur en série, puis face à des esprits insectes, puis chargés d’infiltrer un bâtiment et ainsi de suite. Ces missions sont toutes indépendantes les unes des autres et il n’y a pas de métaplot dirigeant tout le jeu.

Rapport avec le jeu de rôle

Il est difficile de juger de la cohérence de l’univers avec le jeu de rôle original, notamment en raison du fait que le Tokyo des années 2050 était relativement peu développé dans la gamme au moment de la sortie du jeu. Cependant, l’ambiance de l’univers semble respectée y compris le racisme Japonais puisque les seuls orks que le joueur va rencontrer sont des squatteurs vivant dans les sous-sol de la ville.

On y retrouve toute la structure des runs : rencontre avec le Johnson, recherche d’informations, enquête, combats et dénouement puis retour au Johnson pour la paye et dépense du karma et des nuyens.

Quant au niveau règles, il s’agit de l’adaptation la plus fidèle possible de la Deuxième édition du jeu, tout du moins au niveau des fiches de personnages, des sorts et équipements et du système de combat. Le joueur peut librement répartir les dés de ses réserves et une option permet même l’affichage des jets de dés et des seuils de réussite.

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