[e-Book] The Rotten Apple : Manhattan

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Titre : The Rotten Apple : Manhattan

Genre : Supplément géographique.

Mots-clés : Ares Macrotechnology, Aztechnology, Citigroup, Corporate Court (CC), Court corporatiste, East Coast Stock Exchange (ESCE), Horizon Corporation, Manhattan, Manhattan Development Consortium (MDC), Manhattan Inc., NeoNET, NYC, NYPD Incorporated, New York, Prometheus Engineering, Renraku Computer Systems, Saeder-Krupp, Shiawase, Sony Corporation, Spinrad Industries, Trans-Orbital, SR4.

Date in-game du supplément : Octobre 2072.

Auteur(s) : Jean-Marc Comeau, John Dunn, Mark Edwards, Olivier Gagnon, David Dashifen Kees, Adam Large, Stephen McQuillan, Ando Muneno, Aaron Pavao, Ronnie Ridgeway, Darci Stratton.

Contributeurs additionnels : Stephen McQuillan, Aaron Pavao (coordinateurs des Shadowrun Missions).

Illustrateurs : Andy Coen (couverture) ; Andy Coen, Aaron Pavao, Patrick Sullivan.

Directeur de collection (e-Book Development) : John Dunn



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Description : Fichier .pdf de 32 pages en noir et blanc.
Editeur : Catalyst Game Labs.
Date de parution : Mars 2009.

Présentation

Ce supplément numérique dépeint le Manhattan du Sixième Monde, et plus précisément de 2072, en s’inscrivant dans le prolongement du contexte déjà développé dans de précédents suppléments, notamment Le Guide néo-anarchiste d’Amérique du Nord / The Neo-Anarchist’s Guide to North America (SR1 et SR2), L’Amérique des ombres / Shadows of North America (SR3) et Enclaves corporatistes / Corporate Enclaves (SR4).
A la base, ce sourcebook fut produit pour fournir un cadre de jeu fixe et original pour la troisième saison des Shadowrun Missions, parues elles-aussi sous le même format (e-books payants en .pdf).

Le supplément est introduit in media res par une courte nouvelle, sobrement baptisée Manhattan et décrivant l’aboutissement d’une run dans le milieu du showbusiness new-yorkais, à savoir l’enlèvement d’une chanteuse apparemment célèbre.

La première section, Manhattan History, retrace brièvement l’historique du Sprawl, notamment depuis le tremblement de terre destructeur de 2005, en se concentrant sur les différences physiques entre le Manhattan actuel et celui de l’époque. Devant l’euphorie industrielle que la reconstruction a engendré, la nécessité de créer une entité régissant les corporations, désormais régies par le Manhattan Development Consortium (MDC), ou Manhattan Inc. qui, à terme, finit par posséder littéralement la ville. Une présence corporatiste renforcée par la présence du siège terrestre de la Court corporatiste (CC). Depuis le Crash 2.0, NYC héberge à nouveau le East Coast Stock Exchange (ESCE), lui redonnant une importance et un rayonnement socio-économique considérables sur le continent - soignant donc rapidement les dégâts provoqués par le même crash.
S’ensuite un bref focus sur la vie quotidienne dans New York City, une vie souvent routinère (comme dans la plupart des enclaves corpos qui se respectent), contrebalancées par un vaste éventail de divertissements - incarnés par diverses équipes de sport professionnel, une scène showbiz importante et de nombreuses festivités programmées. L’environnement et l’air y sont, sans surprise, pollués, notamment depuis une catastrophe industriel dans les années 2030.

La section suivante, Manhattan Security, porte bien son nom. Un point est tout d’abord fait sur le statut juridique de l’île, à savoir une propriété privée extraterritoriale, et donc qui n’entre pas sous la juridiction directe des UCAS tout en lui empruntant la plupart de ses lois. Bien entendu, chaque corporation est en charge de sa propre sécurité dans ses murs, et le MDC possède sa propre agence de police, NYPD Inc., qui garde la prérogative sur tous les départements de sécurité quand il est mandaté par le consortium. Un fonctionnement qui provoque tout de même une certaine balkanisation des données de sécurité alimentée par les corporations elles-mêmes. Un résumé de 5 principales lois en vigueur à Manhattan est fourni.
Pour sortir du chaos provoqué par le tremblement de terre MDC a, à l’époque, instauré un système de contrôle particulièrement sécuritaire désormais bien établi. Ce système se concrétise sous la forme de passes-droits RA de différentes couleurs (qui remplacent le système de cartes présenté jadis dans Le Guide néo-anarchiste d’Amérique du Nord / The Neo-Anarchist’s Guide to North America), permettant de fournir aux individus l’accès ou non à certaines zones de la ville en fonction de leur statut. Ce système marginalise les gens SINless ou ne possédant aucun accès à la Matrice, les exposant à tous les dangers qu’une non-existence légale peut entraîner dans une enclave fasciste (et notamment un passage à tabac systématique par les forces de l’ordre).
Trois exceptions notables à ce système sur-sécurisé, les quartiers du Pit (Lower East Side), de Terminal et de Penn Station. Ces trois zones presque de non-droit grouillent en fait de cellule néo-anarchistes, qui survivent grâce, notamment, à l’usage récurent de la corruption et de la violence.
La qualité, la surveillance et le flux de la Matrice varie de quartier en quartier, mais reste bien évidemment très surveillée.
Cette section se referme sur un point concernant les entrées et les sorties de l’île, notamment en fonction du statut de chaque personne. Les shadowrunnerssont conseillés d’avoir un ou deux point de chute dans l’île pour mieux s’infiltrer. Des contacts dans les syndicats néo-anarchistes, très présents dans l’île, et la Mafia snt rudement recommandés. Enfin, il est toujours possible de mettre à profit les kilomètres de tunnels sousterrains qui traversent l’île de part en part, à condition d’affronter les dangers qu’ils habritent.

La section qui suit, Manhattan Neighborhoods, présente les différents quartiers de l’île, leurs particularités, leur niveau de sécurité et ce que chacun héberge : Inwood, Washington Heights, Newtown, Riverside et East Riverside, Westside et Upper Eastside, le cœur même de la vile qui habrite le siège du MDC, Central Park, Midtown, Lower Eastside et Lower Westside, Times Square, Downtown, Styuvesant, le fameux Terminal, Southside, The Village, The Pit, Soho, City Center, Chinatown Battery City et The Underground (le réseau sousterrain).

La dernière section s’emlpoie à ressencer les différentes corporations qui forment le Manhattan Development Consortium, en abordant, pour chacune, leurs possessions et leurs intérêts sur place.
Le MDC se compose donc de Ares Macrotechnology, qui garde pignon sur rue surtout pour rester à proximité de la CC ; Aztechnology, qui fut très impliquée, dès le début, dans la reconstruction de la ville et dont l’influence dans l’environnement urbain, mais pas seulement, est importante ; Citigroup, une firme bancaire qui a beaucoup investi dans la reconstruction de Manhattan, à dessein ; Horizon Corporation, le dernier venu dans le MDC, et dont la présence importante à NYC lui permet de sonder sa population (sans vraiment lui demander son autorisation) pour servir ses études marketing ; NeoNET est l’architecte du système matriciel Wireless de la ville ; NYPD, Incorporated, issue de la privatisation de la police new-yorkaise, gère la sécurité de la ville et commence à s’exporter ; Prometheus Engineering a implanté sur place son siège modial, et s’implique dans de nombreux chantiers ; Renraku Computer Systems a fait son gras en passant de nombreux contrats de sécurité matricielle avec la ville ; Saeder-Krupp, comme partout ailleurs, semble impliquée dans tous les domaines ; Shiawase a notamment participé à la rénovation de Central Park en usant de ses innovations Envirotech ; Sony Corporation joue la stabilité pour soutenir le succès de ses produits ; Spinrad Industries fait le déballage de son succès retrouvé, avec un marketing important basé sur l’image de son charismatique fondateur ; Trans-Orbital se vante d’être à l’origine de la technologie orbitale permettant de dissiper le nuage de pollution qui couvrait NYC, mais possède aussi de nombreux intérêts dans les télécommunications et les réseaux satellitaires de la ville.

Note sur la VF

Cet e-book a été traduit en français et intégré au supplément de contexte Enclaves corporatistes / Corporate Enclaves, qui comprennait déjà un passage décrivant Manhattan.



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