| 15-10-2008 20:22:43 | #1 | |
| Amiga 500 | C'est sans doute quelque chose qui a déjà été abordé à de nombreuses reprises, mais c'est une question qui me trotte dans la tête... Est ce que la matrice est gérée (de façon globale) par un groupe ou quelqu'un? Ce qui me semblait le plus plausible c'est qu'elle soit dirigée localement (évidemment serveurs par serveurs) mais grille par grille (enfin zone par zone quoi), mais j'ai pas trouvé grand chose dessus dans la littérature que j'ai à disposition... | |
| 15-10-2008 21:38:58 | #2 | |
| Blade | Qu'est-ce que tu entends par "gérée" ? | |
| 15-10-2008 23:44:46 | #3 | |
| Amiga 500 | Bah, comment dire... je me posais la question de si quelqu'un ou une organisation ou autre "gouvernait" (le mot est stupide mais bon c'est l'idée) la matrice... est-ce qu'il y a quelqu'un pour décider d'une "loi" et la faire appliquer en quelque sorte... | |
| 15-10-2008 23:48:18 | #4 | |
| Amiga 500 | Parce que sur un serveur, c'est les admins et autres qui s'en occupent, mais je voulais savoir s'il existait quelque chose de plus global ou si ça se faisait seulement localement. | |
| 16-10-2008 00:28:50 | #5 | |
| Ruskov | Les FAI qui gèrent le matos (installation, maintenance etc) et se soumettent aux lois des pays dont ils dépendent je crois bien... Oui donc les gouvernement ont un impact sur les lois en vigueur sur le net, mais pleins de gens passent outre. Je pense que la matrice suit le même schéma, puisque c'est en substance la même chose qu'Internet. c'est dis dans le bouquin de base. | |
| 16-10-2008 01:25:45 | #6 | |
| neko.miaou | Je crois me souvenir avoir lu quelque part que ce sont bien evidement les corpos qui font ça. Si je me rappel bien, chaque ville a un contrat avec une corpo (généralement AAA, ou au moins AA) qui maintient le reseau de la ville. Donc, celon l'endroit ou tu est, tu pourra avoir une matrice Renraku, Aztechnologie, Ares, etc.... Maintenant, la cour corpo impose certainement des standars qui permettent aux reseaux de différentes villes (et donc différentes corpo) de communiquer entre eux. Pour la police du net (s'assurer que des gugusses ne fassent pas de conneries dans des zones n'ayant pas de propriétaire direct dans la matrice), ça doit être la corpo qui gère la sécu de la ville (la Lonestar à Seattle) qui a des equipes spécialisé pour ça. Pour l'interieur de serveur n'appartenant pas a une corpo (et donc n'ayant pas forcement les moyens de ce payer une bonne sécurité matricielle), on peut supposer que des corpos de sécurité vendent des packs "securité matriciel" (votre serveur est protégé par Knigth Errant security). Je crois aussi me rappeller que la cour corpo a aussi sa propre équipe d'intervention matricielle super costaud et super équipé, et dispatché pour des opérations d'envergure..... Faudrais rejeter un oeil dans Target : Matrix, ou peut être qu'on en parle dans Unwired.... | |
| 16-10-2008 09:14:31 | #7 | |
| Kaarchin | GOD gère la Matrice. Enfin, pour être plus précis, la CCMA (Court Corporatiste d'Autorité Matricielle), crée par la Court Corpo est l'autorité suprême dans la Matrice. La CCMA est là pour éviter que les coup-bas entre corpo reste à un niveau acceptable, elle s'occupe de la régulation matricielle, établis les différent protocoles de connexions, de juridictions etc. Elle fait en sorte que les réseaux, même ceux qui ne sont pas corpo aient une sécurité acceptable. En gros elle s'assure que tout tourne à peu près correctement et de façons profitable pour les corpos. Pour agir, la CCMA se repose sur GOD (Division de Supervision des Grilles). GOD est composé de hackers de sécurité d'élite prêtés par chacune des corpos du Big 10. Pour des crimes matriciels de bas-niveaux, ce sont les autorités locales qui sont chargées de maintenir la loi et l'ordre car un serveur est soumis aux mêmes lois que le lieu où il est physiquement situé. C'est donc très variable  | |
| 16-10-2008 09:20:57 | #8 | |
| okhin | Alors, là vous confondez infrastructure et matrice en fait  . L'infrastructure est évidemment gérées par les gouvernements/corpos, pour tirer les cables ua moins. En fin, dans les zones où ils ont de l'influence.Pour les serveurs, c'est très varibles. En fait, chaque entité qui s'affiche sur la matrice, est un node connecté à l'infrastructure. Toute la partie "câble" ne dépend donc pas de ces personnes là, mais toute la partie serveur et information sur le serveur est géré par l'admin du cru. Toi, moi, un spider, des corpos, un hacker gouvernemental, un bénévole pour une ONG... Il doit bien y avoir quelques organisme (tels que le W3C par exemple) qui s'occupe de fournir les normes et spécifications à associer, mais chacun fait un peu ce qu'il veut. Ca reste, actuellement, un groupement d'industriel, et je pense donc qu'ils 'agît en 2070 d'un groupement corporatiste, probablement indépendant de la CC d'ailleurs, qui ne s'occupe que des Big Tens au final. Pour en revenir sur la différence infrastructure/matrice. L'infrastructure c'est les câbles, les serveurs qui fournissent des services globaux (résolution de noms, routages, etc), cela ne contient que peu ou pas d'information utiles à un hacker (quoique). Tout cela s'entretient comme un réseau ferré en somme. Pour le reste, le contenu, c'est comme le web d'aujourd'hui (en pire), n'importe qui peut y publier n'importe quoi de manière à ce que ce soit immédiatement lisible de puis n'importe où par n'importe qui. A quelques exceptions près en fait. Dans les pays/enclaves corpos autoritaire (Chine au hasard, mais je pense aussi, par exemple, aux CAS), les gouvernements essayent d'effectuer un contrôle de l'information et donc, via l'infrastructure, de filtrer ce qui entre et ce qui sort. Avec bien du mal parce qu'il y aura toujours un hacker pour exploiter la pléthore de faille laissées par un dispositif de ce genre (principalement lié au fait que 'linformation n'est pas matérielle). Bien entendu, cette infrastructure n'est pas équitable (il y a de cela cinq ans, le vietnam avait un "câble" d'accés au net de 10Mo. Une free box pour le pays, en gros; plus rigolo, la Géorgie n'est alimenté que par des "câbles" venant de Russie ou de pays ennemis), vu qu'entretenir des serveurs critiques, et donc posséder un accès direct, nécessite une certaine stabilité politique (pas question de perdre une partie de la matrice à cause d'indépendantistes) et une certaine richesse aussi bien intellectuelle que matérielle. Donc, personne ne gère la matrice. Les gouvernements ont bien du essayer de réguler certains trucs, mais l'information n'étant pas matérielle, elle ne peut pas être confinée à un pays et les lois locales ne s'appliquent pas. Et vu que je ne voit pas les gouvernements (corporatistes ou locaux) réussir à se mettre d'accord sur une loi internationale... Okhin | |
| 16-10-2008 14:48:13 | #9 | |
| Amiga 500 | Yep merci beaucoup ! C'est effectivement ce que je pensais, vu qu'en me posant la question j'ai bien évidemment pensé à internet... et je me posais bien la question pour la matrice elle-même, c'est à dire ce qui se passe matriciellement, et non pas pour l'infrastructure (même si c'est une question intéressante aussi...) anyway, merci à tous d'avoir répondu à ma question ^^ | |
| 16-10-2008 15:16:31 | #10 | |
| Blade | Bon bah matriciellement parlant, c'est effectivement la CCMA qui supervise l'ensemble, via le G.O.D, avec chaque corpo/gouvernement qui gère les noeuds se trouvant sur son territoire. Pour comparer au monde physique, on peut comparer le G.O.D à une police fédérale qui se charge des affaires sur plusieurs territoires ainsi que de certaines affaires particulières (genre les grosses affaires) tandis que la police locale gère le reste au quotidien. Conséquence pour un hacker : s'il fout le bordel à haut niveau, ou qu'il commence à se faire remarquer, il sera face au G.O.D. Quand il hacke un node corporatiste, c'est la corpo (ou la corpo a qui elle sous-traite la protection matricielle) qui intervient, quand bien même le hacker se connecte depuis un autre pays. Si c'est légal pour la corpo de lui cramer la gueule à coup de blackhammer, personne ne peut rien y redire s'il se fait cramer la gueule dans ce node. Bon, s'il était SINner, son gouvernement d'origine pourra gueuler. Bref, on est dans le même cas que le type qui infiltre un site militaire étranger : c'est pas parce qu'il est étranger qu'on lui fera pas sauter la tête si nécessaire. En revanche, la corpo pourra pas remonter la piste plus loin que sur ses propres noeuds. Au delà, il faudra qu'elle demande l'autorisation aux propriétaires des noeuds en questions, sauf si elle a déjà des accords avec eux. De même, la corpo pourra pas aller intervenir physiquement chez le hacker sans l'autorisation du pays où il se trouve. Cependant, le pays en question peut très bien intervenir lui-même pour chopper le hacker et le filer aux autorités de la corpo attaquée. Bref, on est dans la même situation que l'attaque au mortier depuis une enceinte corporatiste jusqu'à une autre. | |
| 17-10-2008 08:47:14 | #11 | |
| Daegann | Je plussoie Blade. A noter que si la corpo qui possède un node privé fait "ce qu'elle veut" à l'interieur, elle est sencé respecter les limites fixé par les gouvernements (a part bien sûr si c'est une corpo extrateritorial et qu'elle a pris soins d'afficher un petit disclaimer  ). Ca veut pas dire qu'elle le fait forcement mais officiellement c'est le cas.A noter aussi que la matrice, ce n'est pas internet. Dans la matrice on a des grilles par exemple, ce qui facilite les questions de "territorialité" matriciel. Bon après ça a aussi ses limites. Sinon globalement, la sécurité d'un node est géré par au choix : Le propriétaire du node ou une corpo de sécurité payé pour assuré la sécurité du site (mise à disposition de CI, reglage des firewall, proposition de topologie, mise à disposition de hacker de sécurité en cas d'alerte, etc). Un peu comme une enclave corpo qui est en premier lieu sécurisé par le service sécurité de l'enclave. Mais pour la suite on doit avoir une police (probablement un service de la corpo ayant le contrat local Lone star pour seattle) qui mène les enquêtes. En fait si une corpo est inflitrer, libre à elle de ne pas porté plainte mais légalement, elle a pas le droit de traquer le hacker physiquement pour régler ses comptes. (on a pas le droit de prendre nous même les empreintes sur les lieu d'un vol pour chercher a retrouver nous-même le cambrioleur, ou alors ça devient une blackops) si elle porte plainte elle collabore avec la police en donnant les infos qu'elle veut (log, témoignage, etc) qui se chargera de mener son enquête, (legwork, recherche de mode opératoire, etc). Elle pourra coordonée une descente physique (tout se passe pas dans la matrice, une fois qu'on connais le point de connexion et l'heure le legwork peut être de se rendre sur place pour poser des questions...). A noter aussi que tout ça ne concerne pas que les piratages de hacker contre des sites corpos. Les services de police matriciels doivent aussi gérer des dossiers comme les histoires de casinos matriciel frauduleux, node de téléchargement de BTL, vol de donnée personnel, emetteur de virus, etc. Et ils ont probablement des moyens important à leur disposition dans un monde cyberpunk. Ils doivent avoir le droit de demander aux FAI de garder une trace de toute activité de tel ou tel comcode, faire des écoutes, modifier un lien se trouvant dans la grille pour le mener sur tel ou tel noeuds, etc - Daegann - | |
| 17-10-2008 09:56:30 | #12 | |
| Blade | Ils ont probablement aussi des moyens physiques pour intervenir directement chez le hacker en physique (ou alors ils peuvent demander à un autre service de s'en charger). | |
| 12-01-2009 03:47:00 | #13 | |
| Thibor | Dans le suplément "Corporate download" de SR3, les noeuds matriciels corporatistes sont considérés comme faisant partie du territoire extraterritorial de la corporation et c'est l'esprit du decker qui est considéré comme le responsable légal. Autrement dit, une glace noire d'Ares qui cramerait le cerveau d'un hacker situé physiquement en France a toute légitimité à le faire. Un CI trace qui remonterait jusqu'à lui et permettrait à une équipe de sécurité de le chopper chez lui aussi. Je ne pense pas que cela est changé avec la matrice sans fil. | |
| 12-01-2009 09:09:22 | #14 | |
| Daegann | Là encore oui et non. Ce n'est pas parce qu'une corpo est extrateritorial qu'elle peut se permettre de tuer n'importe qui sur son sol. Je veux dire, les corpo aussi se fixe des règles, ne serais-ce que pour l'opinion publique. Mais tout comme il y a des loi gouvernementale, si tu t'approche trop pres d'une zone militaire sensible, gouvernement ou corpo peut utiliser une force plus léthale que pour l'intrusion d'une zone sans interêt. L'autre avantage d'avoir l'extrateritorialité, c'est que comme ça se passe sur ton "sol" la corpo n'a de compte à rendre à personne. Pas d'autre enquete que la leur et donc une certaine facilité pour étouffer l'affaire s'il y a eu bavure par exemple. Par contre dans la matrice comme dans le physique. Une choe trop souvent oublier, c'est que ce n'est pas parce qu'un batiment ou un serveur appartient de prêt ou de loin à une corpo extrateritoriale, que l'endroit est forcément extrateritoriale. Sans parler du fait que physiquement il faut l'approbation du gouvernement local avant de pouvoir établire une zone extrateritorial (ça doit être nettement plus facile matriciellement), il faut dans tout les cas que la zone soit clairement identifiable comme étant une zone extrateritoriale. Et pour en revenir au post ci-dessus : Oui, un hacker en france peut se faire griller par ares dans ses serveurs sans que ça pose de problème de teritorialité. Il peut aussi se faire tracé. Mais pour intervenir physiquement en France, il faut passer par le gouvernement français car là, l'opération se déroule physiquement sur le territoire français. - Daegann - | |
| 12-01-2009 10:19:13 | #15 | |
| Blade | Enfin en l'occurence, la corpo peut toujours invoquer le droit de Hot Pursuit (cf. l'excellent document sur l'extraterritorialité de Croaker et Jonson sur Cybi). De plus, elle peut avec des accords bilatéraux avec les gouvernements pour permettre ce genre d'activités, ou pour que la police du pays s'en occupe pour eux. Après, tout va dépendre du gouvernement en question et de sa disposition et de son rapport de force par rapport à la corpo. | |
| 12-01-2009 11:35:36 | #16 | |
| okhin | J'ai tendance à penser que la Matrice est régie par des lois (c'est une tendance actuelle, et avec la volonté des grands groupes médias tels que Horizon à vouloir contrôler l'ensemble de l'espace informatif, ça devrait aller de pire en pire). Surtout que, même si elle est difficilement définissable, la matrice est décomposée en zone. Par exemple, chaque corpo possède un territoire matriciel (serveurs publics, privés, services de catalogues ou autre) qui peut très bien être composé de serveurs situés à Melbourne, Tokyo, Vladivostock et Paris. Alors, comment faire en sorte de savoir quel loi s'applique et où? Tout simplement parce que l'information, ou du moins le médium utilisé pour accéder à l'information, est signé et donc identifiable. C'est le fameux PFF (Proprietary File Format) qui permet d'authentifier les données. Et donc de revendiquer la propriété d'une information par un acteur du marché (corpo, état, particulier). On peut donc, déjà, déterminer une victime dans le cas d'une attaque matrcielle (à noter que le PFF se craque, comme tout système d'information). Ensuite, savoir si la zone est extraterritoriale. Si c'est un serveur privé, non accessible depuis la matrice publique sans une accréditation suffisante, et bien le propriétaire du serveur est souverain (donc, oui, si Ares achète des serveurs à Yamatetsu pour y héberger de la R&D, je pense qu'il y a des accords qui font que c'est Ares qui fait la loi sur le serveur et pas Yamatetsu) et ce sont ses lois de lutte contre la cybercriminalité qui s'applique. Donc, tant que le serveur est possédé par Ares, où qu'il soit physiquement situé*, Ares peut faire ce qu'elle veut (en respect de ses lois) pour traquer le cyber criminel. Le fait de sortir de l'espace matriciel d'Ares peut suffire (par exemple, si on vas dans un espace NeoNet, je ne suis pas sûr que les équipes d'Ares attaque un serveur NeoNet comme ça, pour se faire plaisir) à mettre fin aux poursuites, comme le fait de sortir d'une enclave corpo. Ou pas (voir le problème de Hot Pursuit). Enfin, reste le problème de la location d'espace matriciel. Je suis une filiale de Proteus par exemple, et j'ai besoin d'un peu d'espace de stockage. Justement, Shiawase me propose du Tp (Tera pulse) pour pas cher. Parfait, je prend, et j'héberge mes données. J'ai le statut d'extraterritorial (Proteus) mais je ne suis pas physiquement propriétaire du serveur qui héberge les données que vient de me voler un hacker. A priori, je le signale à Shiawase qui pourra/devra alors tout faire pour obtenir réparation (et oui, il y a plein d'arnaques rigolotes à faire sur ce genre de principe) en fonction des clauses présentes dans le contrat. Un peu comme Seattle sous-traite la sécurité à la Lone Star au final. Et bien entendu, tous les mélanges sont possibles. Ares peut très bien sous-traiter à une filliale d'Horizon la sécurité de certains de ses espaces matriciels tout en permettant à des petites corpos (Proteus, Universal Omitech, etc) de venir entreposer des données sur un serveur possédés par eux et situé dans une zone corporatiste de New York... Préparez vos avocats les gars Okhin *Ce qui ne veut rien dire maintenant, les serveurs étant tous redondants, montées en grappes puis partagé en ressources virtuelle de manière dynamique, il est parfaitement possible d'être sur un noeud répliqué à Sydney et Montréal en même temps. Ne cherchez dons pas à savoir où sont situés les données, vous vous feriez des noeuds au cerveau pour pas grand chose. | |
| 05-02-2009 00:24:38 | #17 | |
| NMAth | D'un point de vue technique, la Matrice ni aucun de ses serveurs n'est un lieu. Pour des raisons purement ergonomiques, les interfaces de réalité virtuelle font ressentir aux utilisateurs la navigation par liens comme un mouvement physique (dans l'ancienne Matrice) et affichent des données en surimpression des éléments réels auxquels elles se référent (dans la nouvelle Matrice avec sa réalité augmentée). Le cyberdeck ou le comlink établit une connexion avec chaque serveur, qui renvoit en retour les données à afficher à l'utilisateur. Un hacker qui pirate un serveur mégacorporatiste s'approche a peu près autant d'une zone extraterritoriale que vous ne vous approchez de Moutain View, Californie, en utilisant Google. C'est à dire pas du tout. Appliquer un principe imitant celui de l'extraterritorialité dans un espace virtuel revient en fait à une simple condition : en vous connectant au serveur d'une mégacorporation, vous acceptez de recevoir n'importe quelles données que le serveur vous envoie. Même si la donnée en question est un signal simsense qui va vous griller le cerveau. Cette idée implique également que les états et les mégacorporations ne posent aucune limite aux données qui sont succeptibles d'entrer sur leur territoire. En théorie, un état ou une corporation pourrait tout à fait demander à un fournisseur d'accès matricielle de bloquer l'envoi de données illégales, qu'il s'agisse de photos pédophiles, de spam ou du signal mortel d'une glace noire (la faisabilité technique de ce genre de filtrage est un autre problème). | |