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NMAth
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Eurotronics

Eurotronics

Oui, il m'arrive encore d'ajouter des choses sur mon site (ca faisait juste deux ou trois ans que je n'avais rien fait). Ce dossier-là a une longue histoire, puisque j'y réfléchis depuis près de quinze ans, pour un résultat presque deux fois plus long que n'importe quel autre dossier de mon site. Autant dire que je ne m'attend pas à ce que beaucoup de gens le lise. Mais après tout ce temps, je tenais à le sortir. Peut-être que c'est le moment de prendre ma retraite maintenant que c'est fait...

Eurotronics, c'est une corporation européenne qui était apparu dans le Germany Sourcebook et qui a progressivement sombré dans l'oubli (après avoir notamment échoué à trouver une place dans Shadows of Europe). Moi, j'ai toujours voulu en faire un nid d'espions industriels retors.

Pour ceux qui ont du temps à perdre...

http://nmath.free.fr/onyx/dossiers/eurotronics.html

Comme d'habitude, j'ai eu la flemme de me relire, alors c'est sans doute plein de fautes.

Renard Fou
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Avec un pitch pareil, ça me

Avec un pitch pareil, ça me donne surtout envie de ne pas lire et de jouer un scénar dessus ^^

 

(Je suis entrain de dévorer ton site, je l'avait jamais lu!)

Chez Aztechnology, nous sommes très à cheval sur l'éthique.
Nous faisons des sacrifices.
Oui, mais des sacrifices humains.

S-S-P
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Last seen: Il y a 3 années 4 mois
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Comme d'hab, c'est très bon.

Comme d'hab, c'est très bon.

C'est rigolo car j'ai fréquenté dans le cadre professionel plusieurs commerciaux qui bossaient pour des puciers européens. C'est cocasse de penser que les types avec des cravates de travers qui truandaient pour faire passer leur note de bar en note de frais, étaient en fait des Sheraphins.

Par contre, j'ai un remarque sur l'extra-T:

La réecriture de la loi Loureau en France marque le début d'un plan plus vaste de régulation de l'extraterritorialité sous l'égide de la cour corporatiste. Les corporations qui avaient fondé ce tribunal arbitral proposent aux gouvernements du monde les accords de reconnaissance du commerce, qui doivent établir des standards internationaux en matière d'attribution et d'application de l'extraterritorialité corporatiste. Ils prévoient notamment que l'extraterritorialité ne soit plus conférée qu'aux corporations reçevant une note AA ou AAA du comité d'évaluation de la cour corporatiste. En fonction de la facilité ou de la difficulté avec laquelle les gouvernements accordaient auparavant l'extraterritorialité, cette règle va, selon les pays, permettre à certaines corporations de généraliser l'usage de l'extraterritorialité et au contraire exclure d'autres de ce mode de fonctionnement.
Dans le cas d'Eurotronics, le consortium rassemble désormais suffisament d'actifs pour se voir attribuer la note AA, alors que les corporations qui en sont membres ne peuvent bénéficier pour la plupart que de la note A. Le nouveau système corporatiste désormais en vigueur dans le monde conforte ainsi la stratégie d'alliance des ces sociétés. C'est également le raisonnement de la société allemande Xenon, qui se voit priver de la possibilité d'opérer sous un régime extraterritorial par la ratification des accords, et qui rejoint le consortium en 2044.

 

J'ai toujours lu que le status AA ou plus imposait l'extra-T dans tous les pays signataires des traités, mais pas que ça interdisait un gouvernement à accorder des droits d'extra-T à une corporation A.

 

"Avec mon mépris, vous aurez mon poing dans la gueule qui que vous soyez, quelques muscles que vous puissiez transporter, quelle que soit la connerie, en même temps que les muscles, que vous puissiez transporter." Claude François.

NMAth
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Joined: 21/08/2012 - 20:59
C'est une analyse personnelle

C'est une analyse personnelle.

L'effet pratique de l'extraterritorialité corporatiste, c'est que les autorités locales renoncent à faire appliquer leurs lois sur ce qui se passe dans les locaux des entreprises.

Et renoncer à appliquer leurs lois, les états le font en réalité déjà tout le temps, mais sur des critères plus ou moins arbitraires, et plus ou moins discrètement. Ca parait évident dans un potentat africain qui se fiche bien de savoir que son ministère de la culture a des esclaves sexuels enfermés chez lui et que le service de sécurité de la société pétrolière occidentale tire sans sommation sur les voleurs. Ca peut aussi être un état européen qui condamne une grand groupe de construction à 29 950€ d'amende parce qu'à partir de 30 000€, il serait interdit d'appels d'offres publics.

La cour corporatiste, en proposant les accords du commerce, dit que les états doivent accorder l'extraterritorialité aux corporations notés AA et AAA, mais elle dit aussi que c'est elle et elle seule qui attribue ces notes, et que les corporations qui veulent être notées par la cour doivent accepter de faire juger leurs litiges par elle.

Rien n'empêche effectivement les autorités locales de foutre tout autant la paix aux autres corporations, qui, après tout, leur font aussi gagner de l'argent en impôts ou en pots de vins. Et notamment à leurs champions locaux qu'elles ne peuvent que souhaiter voire grandir dans un environnement favorable.

Pour une corporation qui voudrait bénéficier de l'extraterritorialité, il y aurait donc trois possibilités. Soit corrompre les gouvernements des pays où elle a implanté des activités sensibles. Soit se soumettre à l'autorité de 7-10 corporations plus puissantes, dont la plupart sont ses concurrents sur plusieurs marchés, et les convaincre qu'elle mérite ce statut. Soit accepter de vendre une majorité de son capital à une corporation extraterritoriale. Ca peut paraître étrange pour nous qui considérons les mégacorporations comme des adversaires et donc une prise de contrôle comme une défaite, mais ca n'est pas forcément le cas d'un entrepreneur investi dans son affaire, qui se dit qu'il vaut mieux être un "simple" vice-président dans un grand groupe qu'un indépendant ruiné.

En toute logique, les corporations qui constituent la cour auraient plutôt intérêt à ce que les corporations passent par la deuxième et surtout la troisième solution (car je rapelle que pour pouvoir racheter un société, il faut convaincre ses propriétaires de vendre). Et le meilleur moyen d'y arriver, c'est de rendre la première solution impossible, ou en tout cas de très fortement la décourager. Selon moi, il serait donc logique qu'elles aient rédiger les accords de reconnaissance du commerce dans ce sens.

J'avais déjà évoqué le sujet dans mon dossier sur l'histoire corporatiste. Dans le cas d'Eurotronics, cette analyse joue aussi pour expliquer l'intérêt de se constituer en consortium pour les sociétés concernées.

S-S-P
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Last seen: Il y a 3 années 4 mois
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NMAth

NMAth

car je rapelle que pour pouvoir racheter un société, il faut convaincre ses propriétaires de vendre

Je voudrais revenir un instant sur ce paradoxe de Shadowrun que tu évoques ici.

Dans notre monde, on ne peut pas forcer (légalement tout le moins) quelqu'un à vendre ses actions d'une compagnie s'il ne veut pas le faire.

A Shadowrun, on assiste souvent à des "OPAs hostiles" où des PDGs se font débarquer à leur insue.

Ma reflexion me pousse à penser que le terme "OPA hostile" n'a pas le même sens dans le 5ème et le 6ème monde. Dans le 5ème, cela signifit une offre publique d'achat d'actions d'une compagnie qui n'est pas d'accord pour le rachat.

Dans le 6ème, ça impliquerait des vols de prototypes, des extractions et caetera, qui peuvent réduire la valeur d'une compagnie à rien du tout (une startup privée de son produit phare et de son inventeur de génie ne vaut plus rien, sauf si celui qui la rachète est aussi celui qui a volé le produit et extrait le scientifique). Des enquêtes, du chantage, des menaces, de la manipulation mentale magique, matricielle ou technomantique pour forcer les actionnaires à vendre ou à acheter. Du sabotage, des ouroboros, de la manipulation de données, des campagnes de calomnie pour décrédibiliser et faire baisser la valeur de l'action.

Certes, c'est aussi le boulot de la Cour Corporatiste d'empêcher ces choses, et ça n'explique pas comment des mégacorps entières peuvent se faire racheter, mais c'est à mon sens suffisant pour justifier des petites compagnies qui se font acquérir par des AAA, et qui changent de mains entre deux suppléments.

 

 

 

 

 

 

 

"Avec mon mépris, vous aurez mon poing dans la gueule qui que vous soyez, quelques muscles que vous puissiez transporter, quelle que soit la connerie, en même temps que les muscles, que vous puissiez transporter." Claude François.

Daegann
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Joined: 21/08/2012 - 10:27
Boah, tu sais, tu as pas

Boah, tu sais, tu as pas besoin d'avoir 100% des actions d'une boite pour considérer l'avoir racheté et en faire des filliales...

De même, le PDG étant, suivant la forme de la corpo, mis en place par le conseil d'administration, il peut effectivement être débarqué du jour au lendemain après une OPA (même sans OPA d'ailleurs)

Si je ne dit pas de bétise, IRL, l'OPA hostile (ou non, elle est hostile quand ceux qui la contrôle ne sont pas tous d'accord pour perdre le contrôle...) ça se tente quand tu as une boite qui est contrôlé par une majorité de petit porteurs (cas largement majoritaire IRL, et plutôt rare dans Shadow où tous les actionnaires possèdent des parts monstrueuses de leurs boites...) en promettant à ces petits porteurs de leur racheté leurs action à un coût suppérieur au cour du marché. En général une OPA a un objectif (acquérir X% des actions, on vise rarement les 100% si on veut avoir une chance de réussir) et souvent il y a aussi une date limite (on s'engage à acheté toutes les actions au prix indiqué dans l'OPA jusqu'à cette date là, si l'objectif est pas atteint à cette date, c'est comme un kickstarter, on annule tout).

Bref, IRL comme dans shadowrun, une OPA, ça se tente et ça peut se réussir. Le truc après dans shadowrun, c'est que d'une part, tu as plus de gros porteurs d'actions par rapport à ce qu'on trouve dans la réalité, donc on joue moins sur l'offre en elle-même pour attirer les petits porteurs et on va plus cibler les gros porteurs avec des opérations de chantage et autre pression qui, si elles sont réussient, restent normalement discrète et son efficaces (et ça fait des scénar de jdr). Et puis après comme tu le dis, shadowrun étant Shadowrun, on peut aussi préparer le terrain avec des shadowrun pour d'être dans de bonne disposition pour mener l'OPA (via une chute calculer du cours des actions, du receuille d'info pour mettre la pression etc.)

 

Bon, et puis, dans l'absolue, comme je le disais plus haut, il suffit parfois de peu pour prendre le contrôle d'une grosse boite. Mettons un cas abusé mais c'est pour l'exemple :

La corpo A est une corpo extrateritorial. Le plus gros actionnaire est une holding B qui possède 51% de cette corpo A

La holding B, elle est contrôlé par trois autre corpo : C possède 49%, D possède 26% et E possède 25%

 

Maintenant, il y a un actionnaire : Z, qui possède 51% de E et 20% de D.

Aujourd'hui, Z ne contrôle que E. Mais s'il réussit à racheter 31% de D, il se retrouvera à être en mesure de contrôler la megacorp A... Juste avec un "petit" investissement et le bon montage financier derrière, il va contrôler D et E, du coup, il aura le contrôle de 51% des votes de B qui possède lui-même 51% des votes de A... Pourtant intrinsèquement, Z ne possède pas 51% de A...

 

Bon après on peut complexifier pas mal en ajoutant les notions de minorité de blocage et en ajoutant plein de niveau supplémentaire... Mais juste pour dire qu'une prise de contrôle, elle se fait pas toujours en achetant frontalement une masse d'action de A. On peut aussi imaginer que B à l'origine ne possède que 40% de A, Z possédait déjà quelques % de A en propre et avec son rachat de D il s'offre finalement A. Ici, l'OPA sur A ne porte peut-être que sur le rachat de 3% des actions mais ça suffit pour en prendre le contrôle... Tout ça pour dire qu'il y a tellement de possibilité et de complexité que si, on peut racheté une megacorpo via une OPA hostile. (même s'il faut avoir bien calculé son coût quand même et que ça coûte quand même des fortunes)

Par contre, et là je te rejoint, dès qu'une personne possède plus de 5% des actions d'une boite, mener une OPA hostile contre elle n'a pas vraiment de sens (autrement qu'en forçant la main de l'actionnaire majoritaire via des pressions, mais dans ce cas, l'OPA ne sera hostile qu'officieusement)

 

- Daegann -

NMAth
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Joined: 21/08/2012 - 20:59
Premièrement, il faut redire

Premièrement, il faut redire que la grande majorité des auteurs de Shadowrun ont une idée limitée de la façon dont fonctionnent les corporations, mais emploient le jargon financier de façon incantatoire, pour faire genre. En pratique, ca passe complètement inaperçu pour des lecteurs qui ont une idée toute aussi limitée de la façon dont fonctionnent les corporations.

Les traducteurs français commettent une faute supplémentaire en traduisant "takeover" par "OPA". Le terme "OPA" - offre publique d'achat - décrit un type d'opération boursière dont l'objectif est souvent, mais pas toujours, la prise de contrôle. La bonne traduction de takeover est "prise de contrôle", le terme anglo-saxon pour une OPA étant "tender offer".

Une bonne comparaison serait d'avoir un roman Shadowrun ou un magicient dit "J'invoque la puissance du feu !" au moment de lancer une boule de feu. Dire "J'invoque", ça fait genre c'est de la magie. Une partie des lecteurs ne diraient rien, mais d'autres se diraient "Il invoque ? Il lance un sortilège de boule de feu ou il invoque un esprit de feu là ?! Ce sont deux choses complètement différente !!!"

Ensuite, les stratégies de prise de contrôle décrite dans Shadowrun sont éminement romanesques, mais omettent plusieurs éléments.

Saboter ou décrédibiliser une entreprise est de nature à faire baisser la valeur de ses actions. Ca peut paraître intéressant pour réaliser la prise de contrôle à moindre coût. Mais le rôle même du marché est de réflêter le montant des dégâts sur la valeur de l'action. Si les runners font exploser une usine à 250 millions de nuyen, la mégacorporation pourra économiser 250 milions de nuyen sur son rachat, mais elle aura aussi une usine en moins. Quand on y réfléchit, on devrait beaucoup plus souvent voir des runs qui visent les activités de la société qui n'ont pas d'intérêt pour l'acquéreur que le contraire.

La baisse de la valeur des actions est un des éléments qui peut convaincre les actionnaires de vendre. C'est un facteur difficile à gérer, parce que ca n'est pas la valeur qui pousse à vendre, mais la tendance à la baisse. Une fois que l'usine a explosé ou que le scandale est sorti, la valeur a déjà disparue. L'incitation à vendre serait bien plus forte avant. C'est donc plutôt difficile de profitter de quelque chose d'aussi voyant qu'un cratère en plein milieu d'une zone industrielle. Un sabotage qui génèrerait un retard de six mois dans un projet attendu serait bien plus efficace de ce point de vue. A condition, évidemment, que la direction ne le cache pas aux actionnaires.

Dans tous les cas, convaincre les actionnaires de vendre leurs actions n'est pas suffisant. Encore faut-il qu'il ne vende pas à quelqu'un d'autre. C'est pourquoi une prise de contrôle nécessite presque toujours une surcote et de payer les actions plus cher que leurs valeurs actuelles. Là encore, le rôle du marché est d'évaluer les actions à leur juste valeur. Pour qu'il y ait un intérêt à payer plus cher, c'est qu'il faut que le résultat du rachat vale plus que les deux sociétés séparées - parce que leur R&D combiné va bouleverser le marché ou parce qu'ils vont écraser la concurrence.

Menacer la vie ou les articulations des actionnaires est sans doute le moyen le plus efficace de les convaincre de vendre à la bonne personne et à un prix intéressant. Mais ca n'est ni sans difficulté, ni sans risque. Risqué par exemple d'intimider plusieurs dizaines de personnes, certaines fortunés, éventuellement dans plusieurs pays, sans être sûr que l'une d'elle ou ses héritiers ne va pas en parler aux médias ou simplement se débarasser de ses actions auprès de quelqu'un d'autre (une autre mégacorporation par exemple). Ca implique d'ailleurs d'avoir réussi à identifier les actionnaires. Difficile également d'intimider une autre corporation qui détiendrait des actions.

J'insiste d'ailleurs sur ce dernier point, parce que c'est justement le cas qu'on nous présente le plus souvent à Shadowrun, où une mégacorporation prend le contrôle d'une filiale d'une autre mégacorporation. Mais il n'y a aucun moyen pour Ares Macrotechnology d'intimider Aztechnology.

Le seul cas où ce genre de plan serait jouable, c'est dans le cas où un dirigeant de la mégacorporation d'en face qui a l'autorité pour décider de vendre la filiale est vulnérable à un chantage.

Ca ne serait pas forcément une situation improbable ni même particulièrement rare, mais c'est intéressant d'imaginer que ce genre de prise de contrôle hostile ne devraient pas être des attaques ciblées sur les filiales développant des technologies innovantes ou des parts de marché importantes, mais des actions d'opportunité sur des gestionnaires pouvant faire l'objet d'un chantage et pouvant ordonner une cession d'actifs.

Mais d'une manière générale, je suis assez circonspect sur tout ce qui touche à la contrainte des actionnaires. A fortiori avec des moyens aussi brutaux qu'un sortilège d'Influence pour forcer une vente. Le droit de propriété est fondamental dans le capitalisme. Si les mégacorporations et la Cour corporatiste légitiment des transactions forcées, elles ont plus à perdre qu'à y gagner.

Daegann
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Joined: 21/08/2012 - 10:27
La valeur d'un action est

La valeur d'un action est sensé représenter sa valeur réelle, le mot important est "sensé". Dans la réalité, la valeur des actions ne représente pas toujours une réalité... Ca vient beaucoup de la spéculation et c'est là que les shadowrun peuvent avoir un véritable impact : détruire une usine à un coût mais si via les média (contrôlé par le commanditaire pour plus d'effet ?) le marché (et nottament les petits actionnaires qui n'ont pas toutes les connaissances necessaires pour connaitre la réalité du terrain) pense que cela va avoir un impact bien plus important que la perte en elle-même (déclaration alarmante sur les coût de réparation, les délai de reprise de la production, l'impact de la rupture de stock, la perte de valeur de l'image de marque, un important contrat qui s'échappe à cause de ça, etc - alors qu'en vrai, il y a du stock, que tout le monde aura oublié rapidement et que la production repartira 24h plus tard...) tout ça peut faire baisser la valeur de l'action pendant un moment en dessous de sa valeur réelle. Et si par dessus on fait courir le bruit que cette baisse va faire énormément chutter le cours, et rajouter par dessus des rumeurs non vérifié de mauvais résultat, on peu avoir un risque de baisse nottable sur une période prolongé - OK il y a des mécanisme naturel où si une valeur baisse trop, il y aura des acheteur pour profiter de cette baisse en sachant que ça remontera - qui peut quand même inciter les gens à vendre plus cher si une OPA est en cours... 

- Daegann -

NMAth
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