La littérature est une excellente source d’inspiration pour Shadowrun, que ce soit pour des scénarii, des PNJs, des lieux, des ambiances ou pour quelques éléments de détail.

Pour plus de simplicité, les romans sont classés par ordre alphabétique des auteurs.

Cette liste ne compte en aucun cas être exhaustive. Si jamais vous voyez un titre qui mériterait d’être cité, n’hésitez pas à le proposer sur les forums.
J’ai jugé bon de donner mon avis personnel sur certaines des œuvres. Bien entendu, celui-ci n’engage que moi.

Romans Shadowrun

Plusieurs romans basés dans le monde de Shadowrun sont sortis. Vous pouvez trouver la liste et quelques descriptions sur le Wiki du Sixième Monde-.

Romans cyberpunk

Pré-cyberpunk
Ces romans, sans être purement cyberpunk, laissent entrevoir quelques éléments qui allaient former ce style. En raison de la définition floue du cyberpunk, ce classement est personnel et arbitraire.

 John Brunner : Si ses œuvres restent imprégnées des années 70 et ont assez mal vieilli sur certains points, on y retrouve de nombreuses bonnes idées qui font de John Brunner un précurseur du cyberpunk.
Tous à Zanzibar dresse le tableau d’un futur proche assez sombre (surpopulation, maladies génétiques, pollution, etc.). Outre les passages qui suivent les personnages principaux dans l’intrigue, le roman est parcouru de passages assez intéressants présentant la vie quotidienne de certains habitants ou les émissions télé.
Sur l’onde de choc est perçu par certains comme un des premiers romans cyberpunk mais, s’il intègre l’idée d’un réseau informatique mondial, de nombreux éléments du cyberpunk sont encore manquants. On y suit une sorte de hacker (un personnage principal qui peut malheureusement paraître assez désagréable) qui change régulièrement d’identité et de métier dans un monde informatisé.

 Philip K. Dick : Précurseur du cyberpunk en ceci que ses futurs ont souvent un côté dystopique. Cependant, il faut noter que peu d’éléments de ses œuvres peuvent être repris dans Shadowrun (à ce niveau là ses adaptations cinématographiques offrent souvent plus de matière). Il n’en reste pas moins un excellent auteur.

Cyberpunk

 Pat Cadigan : Un style très particulier, et parfois difficile à accrocher, mais au final efficace et parfois bien déjanté accompagné de très bonnes idées. On recommandera notamment Les synthérétiques et Vous avez dit virtuel ?

 George Alec Effinger : Sa trilogie Gravité à la manque, Privé de désert et Le Talion du Cheikh) quitte les décors urbains occidentaux classiques pour aller dans le Moyen-Orient. Le mélange de polar et de cyberpunk qui en sort est une excellente source d’inspiration aussi bien pour ceux qui souhaitent développer un peu ces horizons que pour les autres, qui y trouveront une multitude d’idées intéressantes.

 William Gibson : Bien entendu, un des fondateurs du cyberpunk. Sa trilogie du Sprawl (Neuromancien, Comte Zéro et Mona Lisa s’éclate) et l’excellentissime recueil de nouvelles Gravé sur le chrome. Plus récent et en soi plus optimiste, la trilogie de San Fransisco (Lumière virtuelle, Idoru et Tomorrow’s Parties). A lire en VO de préférence, pour pleinement apprécier le style difficilement traduisible. Du pur cyberpunk, presque transposable directement dans Shadowrun.

 K. W. Jeter : Un auteur au style âpre, mordant et glauque. Pour ceux qui sont accrochés ou qui sont capables de prendre un livre au second degré.
Docteur Adder, l’histoire d’un docteur qui mutile des prostituées pour répondre aux fantasmes de la population dans un Los Angeles complètement déjanté. Beaucoup plus punk que cyber mais qui développe quelques idées intéressantes, surtout si vous voulez des scénarios bien glauques.
Noir, du pur cyberpunk avec un privé qui vit avec un filtre de réalité années 50 et un patron de mégacorpo complètement cynique dans un univers où assassiner un sans papier est tout ce qu’il y a de plus légal... tant qu’il y a un agent de police pour constater que tout a été fait dans les règles.

 Jean-Marc Ligny : Du cyberpunk français, pour changer un peu des Sprawls américains. Notamment la "trilogie" : Cyberkiller, Inner City et Les chants des IA au fond des réseaux qui insiste plus particulièrement sur l’aspect matriciel des choses, avec d’excellentes sources d’inspiration pour la Réalité virtuelle, des drones et des agents, mais aussi une certaine vision d’un Paris cyberpunk (intéressant notamment pour une banlieue qui rappelle les Barrens).

 Neil Stephenson : Le samouraï virtuel. Un roman cyberpunk parfois au bord de la parodie mais avec de nombreuses idées qui peuvent trouver une adaptation dans Shadowrun. Les autres œuvres de Stephenson peuvent être intéressantes aussi mais ne peuvent pas être considérées comme cyberpunk.

 Bruce Sterling : Reconnu avec Gibson comme une référence du cyberpunk. Il détaille souvent l’aspect géopolitique de ses univers bien plus en détail que la plupart des autres auteurs. Personnellement, je n’apprécie pas trop ses œuvres. Il a aussi édité Mozart en verres miroirs, une anthologie cyberpunk.

 Walter J. Williams : Câblé+, Du cyberpunk pur jus, avec des morceaux de Rigger, de Street Sam, de contrebande et de mégacorpos qui mènent le bal.

Non-Cyberpunk

Ces romans, quoique non cyberpunk, présentent des éléments qui peuvent servir d’inspiration pour Shadowrun

Romans Noirs
L’article Jouer Noir donne quelques références de romans Noirs, qui peuvent être d’excellentes sources d’inspiration pour Shadowrun.

Science-fiction
Hors cyberpunk, la science-fiction propose souvent quelques idées qui peuvent facilement être reprises pour Shadowrun sur le plan technologique comme sur d’autres aspects

 Kim Stanley Robinson : Sa Trilogie martienne (Mars la rouge, Mars la verte et Mars la bleue) propose quelques sources d’inspiration intéressantes notamment au niveau des technologies, de la géopolitique, des corporations et des mouvements undergrounds.